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vendredi 2 septembre 2011

USA: plan B ?

Les USA sont dans une mauvaise passe , mais n'ont pas de Plan B

_Est-ce d'ailleurs nécessaire quand on est à la fois juge et partie, banquier de la planète, qu'on draine l'essentiel de la richesse des autres, possédant la monnaie de référence, et que l'on peut encore compter sur la suprématie militaire?
___Mais l'impuissance d'Obama devant les manoeuvres de W.Street et les assauts des Républicains les plus hostiles est devenue patente.
"«Est-ce l'accord que j'aurais souhaité? Non.» Barack Obama n'a pas caché son insatisfaction en annonçant le compromis sur la dette américaine trouvé entre républicains et démocrates, à l'issue des journées de négociations. Mais le président américain l'a justifié au nom de la raison d'Etat: afin d'éviter un défaut de paiement américain qui aurait précipité les Etats-Unis et le reste du monde dans l'inconnu. L'ennui est que cet accord, accepté au nom de la responsabilité politique, ne semble convaincre ni les marchés financiers ni l'opinion américaine. Si tous avouent un certain soulagement à voir s'éloigner la perspective d'un défaut, tout le reste garde un caractère d'irrésolu et de guerre politique, qui ne manquera pas de peser dans les mois voire dans les jours qui viennent."(M.Orange)
De toute évidence, il n'est pas Roosevelt. Les voeux pieux ne peuvent suffire.
___Dès son élection d'ailleurs, il eut recours à des conseillers directement issus du monde financier de la petite rue et de la bonne maison Goldman Sachs, pourtant largement responsables de la crise...
Un an après, il décevait déjà ses meilleurs supporters.
Ses renoncements produisent une grande déception des “libéraux” américains, qui le jugent "grand abdicataire".
"...Aujourd'hui, l'administration Obama est (donc) critiquée à la fois par une droite féroce décidée à l'abattre par tous les moyens, mais aussi par sa gauche qui est sonnée par tant d'abdications en rase campagne. Et la Maison Blanche se rassure en se disant qu'elle est sur la bonne voie... C'est ce qu'a répété le président lors de son allocution du lundi 8 août, dans la foulée de la diminution de la note des Etats-Unis par l'agence Standard & Poor's et d'une nouvelle chute des indices boursiers. Il a faiblement critiqué, et de manière oblique, les républicains, il a à peine effleuré l'agence de notation malgré son bilan de ces dernières années peu reluisant, et il s'est engagé à poursuivre dans la voie jusqu'ici suivie, à base de commissions consultatives et de compromis..."
_La méthode coué ne suffit plus, et la crise semble sans fond.
La degradation des Etats-Unis ebranle le systeme financier international et, dans le crise de la dette, les plus pauvres sont en première ligne .
Mais, rassurons-nous, les millionnaires se portent mieux.
La victoire à la Pyrrhus d'Obama ne rassure pas . Les grandes remises en question sont pour demain...
Les peuples du monde sont en sursis
Nous assistons à un véritable bouleversement de l'économie mondiale, et le Président des USA fait de la communication préélectorale...
God bless America!

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