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lundi 16 avril 2012

"Moi ou le chaos"...

Vers un troisième tour (financier)?
_______________________" La spéculation sur la dette française... semble inévitable au lendemain de l’élection présidentielle, si le nouvel élu leur paraît ne pas entrer dans le cadre convenu de la politique européenne."

_Offensive spéculative après les élections: info ou intox?
______Dans la bataille présidentielle engagée, rares sont les économistes
médiatiques qui osent désigner la vainqueur probable.
Quelle qu'en soit l'issue.
_On se demande si Hollande est bien conscient de l'importance des obstacles qu'il lui faudra franchir, lui qui déclare vouloir encadrer les marchés financiers (" il faut trouver un compromis institutionnel entre le laissez-faire et le tout-étatique, dont on sait qu’en l’espèce il ne peut fonctionner. Cela passe à mon sens par des propositions fortes en termes d’encadrement des banques : séparation des activités, interdiction des pratiques spéculatives pour compte propre, contreparties obligatoires en cas d’aide publique à une entité bancaire. »)
, en finir avec leur nuisances et qui croit bon d'intervenir déjà pour contrer certaines de leurs initiatives.
Le Président-candidat, lui, malgré une certaine mélenchonisation de circonstance, renonce publiquement à ses condamnations anciennes des mêmes marchés, de pure forme, pour en faire aujourd'hui une arme de la peur .
L'arme ultime, pour masquer le bilan, pour échapper à la déroute, et sauver "
une forme de civilisation" (sic!)
"
Vous aurez le chaos"!
...Air déjà entendu... "
Deux jours pour mettre la France à genoux", renchérit Fillon
___Les financiers, dit-on, seraient au coin du bois
La dette française serait objet de spéculation renforcée, la "
création d’un nouvel outil de spéculation financière n’étant qu’un épiphénomène dans le contexte plus général de dépérissement du pouvoir politique face aux pouvoirs économique et financier."
On doit prendre au sérieux cette menace. L' arme de la finance continuerait son offensive dans l'eurozone, car la crise n'est pas terminée et l'idéologie libérale, aux normes absurdes, qui anime les offensives, veut parvenir à ses fins (gagner encore plus de flexibilité dans le travail, démanteler tout ce qui reste de services publics, etc...), faire sauter les verrous réglementaires et "purger"l'économie de ses aspects sociaux.
" À plusieurs reprises, le Wall Street journal ou le Financial Times, bibles du monde financier, se font écho d’une possible riposte des marchés financiers sur la dette française dès le lendemain des élections, si la France ne votait pas bien. Selon nos informations, François Hollande a reçu dès l’automne plusieurs visiteurs du soir, venus l’avertir des dangers qui péseraient sur la France s’il s’aventurait à faire des promesses inconsidérées, sortant du strict programme des figures imposées par l’Europe et les marchés financiers._Nicolas Sarkozy, qui n’ignore rien des débats financiers et patronaux, s’en est d’ailleurs fait écho lors de sa conférence de presse de jeudi. « Hollande, soutenu par Mélenchon : la sanction sera immédiate. Il ne faudra pas deux ans, comme en 1981, mais deux jours. Ce sera l’Espagne », a-t-il prévenu."
Diable!
Prêcher le chaos quand on a semé pendant cinq ans des graines de désordre et entériné finalement la folie financière, cela prêterait à rire si l'heure n'était si grave...
Et si on suivait, à notre manière, la voie islandaise?
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Silence à Bercy...
"
Le ministre des finances s’empresse de se dédouaner, en rappelant que « la décision par un opérateur privé étranger de lancer un contrat dérivé sur la dette française ne requiert pas d’autorisation préalable par une autorité de régulation française ou européenne. L’Agence France Trésor, placée sous son autorité, ne dispose donc d’aucun pouvoir d’autorisation ou d’interdiction concernant l’initiative d’une plateforme boursière privée de lancer un nouveau produit financier. » En un mot, le gouvernement n’a pas le moindre pouvoir pour bloquer les initiatives privées, y compris sur sa dette. Le marché est souverain.__« Certes, le gouvernement n’a pas le pouvoir d’homologuer un produit lancé par une société de bourse étrangère comme Eurex. Mais il est impossible qu’Eurex ait pris la décision de lancer un contrat à terme sur la dette française, c’est-à-dire un produit souverain, sans l’aval d’au moins France Trésor », soutient le député européen Pascal Canfin.

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