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jeudi 14 mars 2013

La pluie et le beau temps

 Il neige
L'heure est grave!
Alerte! 

___Il y a bien un responsable... forcément, Madame Michu!
On a rarement vu autant de neige en hiver 
Mais que fait l'Etat?
 A qui la faute?
Les affaires allant mal, Le Président, pour détourner l'attention, doit bien être complice.
C'est Valérie, à la météo, qui le suggère.
Le complot, toujours le complot...

__En attendant, il faut surfer sur la neige et gérer la crise...
On invoque le fantôme de la crise de 2010

___Pour qui sonne le verglas, ose un blogueur, naufragé parmi les  naufragés, philosophe conscient de l'insignifiance des choses humaines face à certains phénomènes naturels que nous ne maîtrisons pas.
Un seul flocon de trop et tout est dépeuplé.
Sont gelés les Français, dirait un Norvégien ou un Canadien...

 

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Marcher sous la pluie.
La pluie fait des flaquettes.

Le temps est maussade, le ciel chagrin. Du matin au soir, les larmes du ciel vous laissent enfermés dans votre mauvaise humeur. Vous tournez en rond dans un appartement trop petit, une maison trop sombre. Il vous faut de l'espace, briser cette boule d'oppression, ce maudit hiver qui ne fait que commencer.

Ne craignez point de vous salir, osez vous mouiller, marcher sous la pluie. Mettez des vêtements adaptés, chaussez-vous de solide et de confortable brodequins, ouvrez la porte et posez vos pas dans les flaques qui s'ennuient de vous.

Marcher sous la pluie c'est se démarquer de ce conformisme moderne qui interdit de sortir affronter ces diaboliques précipitations. La rue ne sera que pour vous, les rares passants sont des automobilistes mal garés qui se précipitent vivement vers un intérieur sec.

Vous allez d'un pas ferme, vos pieds proposent une drôle de musique qui se joue des différentes structures du sol. Sur le pavé, des petites mares qui éclatent à votre passage. Sur les graviers, le crissement est atténué, sur le bois des passerelles, la glissade est assourdie, sur la terre battue, la boue amplifie la succion gourmande.

La mélodie des semelles ne s'offre vraiment qu'à ceux qui avancent tête nue. Capuche, bonnette et autre parapluie sont autant de barrières au plaisir de la pluie qui coule, du vent qui brûle, des murmures qui montent. Marcher sous la pluie c'est se donner à une nature hostile, accepter ses assauts, sentir sa puissance, risquer sa santé.

Vous avancez, vous glissez, vous soufflez, vous dégoulinez mais vous êtes bien, en liaison directe avec les éléments, en symbiose avec une nature qui refait ses réserves. Le sol est gorgé, l'eau ne parvient plus à pénétrer. Vous pataugez, vous éclaboussez, vous vous salissez.

Qu'importe, chaque pas est une gerbe, un chapelet de marques qui s'incrustent sur votre pantalon. Vous êtes décoré, chevalier de l'ordre du marcheur mouillé. La liberté a un prix, celui d'un lavomatic. Il faudra vous changer mais le bonheur de celui qui se moque de la pluie qui gifle le visage est sans égal.

Vous êtes trempé comme une soupe, le pas ne change pas son allure même si vos vêtements se font plus lourds, moins souples. Vous êtes engoncé dans une carapace de tissus qui enserre maintenant chaque partie de vous même. Paradoxalement, par leur rigidité, vous abolissez vos vêtements.

Vos chaussures se font bateau. Vos pieds s'émancipent de la semelle. Vous devinez un léger glissement, une douce sensation de flottement. Il faudrait bien s'arrêter pour souquer ou essorer, mais le mal est fait et il n'y a plus rien à faire d'utile. Vous êtes partie prenante de cette eau qui tombe et qui a trouvé en vous un refuge mobile.

Vous pressez le pas, il vous tarde maintenant d'arriver au port vous qui êtes perdu au milieu de cet océan de solitude humide. Non, vous n'êtes pas perdu, vous savez que derrière une porte, au loin, vous trouverez vêtements secs, douche réparatrice, boisson chaude et joues brûlantes. Vous retrouverez confort et chaleur et vous en profiterez vraiment parce que vous avez affronté la colère céleste.

Marchez, marchez sous la pluie aujourd'hui, sous la neige hier, sous le soleil hivernal. Marchez Marchez au froid, au vent, à la nuit venue et communiez avec cette nature qu'on ne découvre qu'à l'allure du pas de l'homme qui prend le temps de mettre un pied devant l'autre par tous les temps.

Pluvieusement vôtre.

Etienne Celmar a dit…

Bonjour et merci!

Belle méditation, qui me réconcilierait presque avec la pluie,si je n'avais une sale bronchite.
Je ne serai jamais "chevalier du marcheur mouillé", n'étant pas breton...et étant plutôt adepte de la petite reine par Artois et Touraine.

Cyclistement vôtre

Etienne Celmar a dit…

A bientôt BR

ZEN

Etienne Celmar a dit…

Singing in the rain...?

http://www.youtube.com/watch?v=D1ZYhVpdXbQ