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vendredi 14 novembre 2014

Après les murs

 Certains cèdent, d'autres durent, de nouveaux s'érigent (*)

         Beaucoup n'ont pas d'oreilles, sourds à la détresse.

        Il en reste tant  dans le monde aujourd'hui,

                                                                 Beaucoup à abattre.

__________25 ans après, celui de Berlin  reste dans les mémoires (**)
     Le mur de la honte est toujours là. Destiné à tomber, comme tous les autres...
   Il sont toujours symbole de repli et de faiblesse.
                Ne parlons pas des murs d'incompréhension.
                   Il y en aurait pour des années...
    Non, les vrais murs, de béton ou de barbelés, les murs-frontières, ceux qui tomberont aussi un jour...comme les enceintes fortifiées et les citadelles d'autrefois. Qui n'excluent pas les frontières.
        Comme le remarque V.Hugo:
    « Autour de cette ville, la monarchie a passé son temps à construire des enceintes, et la philosophie à les détruire. Comment ? Par la simple irradiation de la pensée. Pas de plus irrésistible puissance. Un rayonnement est plus fort qu’une muraille. »
       La muraille de Chine, le mur d'Hadrien n'ont pas résisté, pas plus que les barrières, plus ethniques, de l'apartheid...
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  (**) - Toute une histoire...partiellement secrète.
       - Une chute  programmée?
  -Relire le passé... Les conséquences.
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(*) "...L’installation de nouveaux murs apparaît caractérisée par une variété de situations et de configurations. Ils sont construits pour renforcer les frontières entre des États ainsi que pour séparer des morceaux de territoire au sein d’un même État – ou d’une ville. Il peut s’agir de tenir en dehors ou d’expulser des groupes ou populations « indésirables », « dangereuses », ou bien d’instituer un territoire sécurisé pour un établissement résidentiel séparé, une enclave, comme le sont les gated communities, les gated towns et autres enclaves. Il faudrait encore ajouter ces autres territoires sécurisés par des murs de béton aussi bien que par des clôtures, des barbelés et, paraît-il, des fossés, où s’installent les établissements de l’industrie extractive globalisée. Il faut relever la variété des matériaux de construction et des formes qui caractérisent ces barrières ; qui sont d’autre part accompagnées par un répertoire de dispositifs de surveillance électronique ou armée, de check points, de zones tampon. Mais le fait d’énumérer cette variété ne réduit pas l’impression qu’il y a là, dans ces « concrétions », des éléments communs, un air de famille, qu’il faut mettre en lumière et étudier. Wendy Brown dans son livre sur les nouveaux murs – jusqu’ici la recherche la plus complète sur ce phénomène – y voit une concrétisation de la mise en question par la mondialisation de la souveraineté des états nationaux, laquelle est devenue « poreuse » ; elle y voit à l’œuvre, dans cette variété, un format commun de construction de l’espace et d’organisation d’une collectivité qui suggère un principe d’ordre différent de celui de la souveraineté. Alain Supiot y a relevé plutôt des indices du principe de suzeraineté. Partant de cela, on peut spécifier et articuler la question de ce qu’ont en commun ces « nouveaux murs ».
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