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jeudi 23 avril 2015

Travailleurs pauvres

 Travailleur, mais pauvre.
                 A notre époque de libéralisme avancé, comme disait Giscard, travailler ne protège plus de la pauvreté.
     Nous ne somme pourtant plus à l'époque de Dickens ou de Zola.
Le travailleur pauvre existe, on peut le rencontrer.

Il n'est pas une rareté loin de là.
        Mais on peut l'ignorer.
Il a des raisons de donner de la voix de temps en temps, juste pour se faire entendre.
             Faute de pouvoir agir.
      On sait que la précarité tend à devenir un régime "normal".
On envisage même ici et là un travail non payé, ou si peu...
    Certains pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne font  le choix d'avoir des travailleurs pauvres plutôt que des chômeurs.
       On connaît le fondement de la  de la vulgate libérale: 
Les riches seraient plus entreprenants s'ils payaient moins d'impôts ; les pauvres seraient plus travailleurs s'ils recevaient moins de subsides.
  La théorie du ruissellement ne fait plus illusion.
        Avec cinq euros par jour, que peut-on faire?
    Aux  USA,  les 20 % des ménages les plus pauvres ne disposent que de 3,4 % de l'ensemble des revenus, mais les 5 % les plus aisés en perçoivent 21,2 %. 
      Dans ces conditions, on peut donner l'illusion du  plein-emploi, sachant qu'un nombre toujours plus grand de personnes renonce à chercher un travail, celui-ci étant désespérement absent. 
    Que va modifier la réforme qui vient: à budget constant, qu'est-ce qui peut changer?
  Le Président a annoncé dimanche que le gouvernement va bientôt donner à « toutes les personnes qui sont dans des petits boulots, l’intérim, le temps partiel, une prime  pour que ça puisse être avantageux de travailler » 
    Lénifiant...
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