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lundi 25 septembre 2017

Merkel, noch einmal

Rebelote. C'était joué d'avance.
                                          Faute de mieux, Angela en reprend pour quatre ans. Mais avec beaucoup d'incertitudes.
    Faute de concurrents à la hauteur des enjeux, à cause notamment  de la déliquescence des partis, qui a des causes internes.
    Une élection qui nous concerne aussi. Ce qui se passe à  Berlin ne peut nous laisser indifférents.
 Le SPD s'efface. L'extrême droite fait son entrée. Ce n'est pas par miracle.
   L'Allemagne ne va bien qu'en apparence et pour le moment; l'herbe paraît plus verte là-bas pour nos politiques naïfs.C'est le leitmotiv des libéraux qui chez nous veulent s'aligner sur l'ordolibéralisme de rigueur à Berlin.
     Le débat politique est paralysé, le désintérêt est général, Un sentiment de résignation et de lassitude règne largement en Allemagne, les gens ne croient plus au pouvoir de la politique, qui apparaît comme faible et inapte à changer les choses, cédant le terrain de l’action aux puissances économiques...  Le désastre chez nous est l’absence d’une réelle gauche puissante ! disent certains allemands...
      La ligne économique de la chancellerie, ayant des incidences sur ses voisins, fait de plus l'objet de critiquesA l'extérieur, l'Allemagne se voit critiquée pour sa politique budgétaire combinée à de forts excédents commerciaux. Il y a quelques mois, le Fonds monétaire international (FMI) a incité l'Allemagne à utiliser ses recettes fiscales en hausse pour investir dans des projets d'infrastructures qui renforceront son potentiel de croissance et encourageront les employeurs à augmenter les salaires pour soutenir l'inflation dans la zone euro. Plus récemment, la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement a prononcé le même type d'argument que le FMI en ajoutant que ces forts excédents avaient provoqué des déséquilibres au sein des pays de la zone euro. La relance des investissements pourrait donc constituer un défi de taille pour celle qui brigue un quatrième mandat. 
  Mais le fidèle d'Angela, le vrai leader en fait, celui qui disait vouloir  écraser la Grèce pour que cela ne se reproduise plus jamais, reste inflexible, droit dans ses bottes ordolibérales.
     Malgré les tentatives macroniennes récentes,  Berlin domine mais ne répond pas.
  Karl Lamers, un grand spécialiste de la politique européenne, déclare: Je crois qu’ils mènent de facto une politique hégémonique qui ne dit pas son nom et qu’ils n’ont pas de sensibilité pour les propositions européennes que Macron a mises sur la table et que, d’ailleurs, la France demande depuis longtemps. Ils ignorent ces demandes d’une autre politique, ils les sous-estiment. Les avances qui ont été faites par la France ne sont pas du tout reprises ici, alors que cela devrait être un thème déterminant de la campagne. Mais non ! De quoi parle-t-on ici ? On parle de la taxe autoroutière pour les étrangers, du diesel et, au mieux, des retraites et du climat. Or, tous ces problèmes apparemment « nationaux », et bien d’autres, ne peuvent plus être réglés sur un plan uniquement national. Vous pouvez toujours promulguer un décret national sur le diesel, mais la transition vers un autre monde des transports ne peut s’organiser qu’au niveau européen."
 Comme pour les problèmes énergétiques
     En fait, Berlin regarde surtout vers l'Est, son Hinterland, où les salaires sont hautement profitables et Shanghaï compte plus que Madrid ou Rome.
   Il n'y a pas de miracle allemand. Les problèmes de Berlin, malgré une prospérité mal partagée et une forte montée des inégalités, commencent à émerger des mythes entretenus, ce qui n'est pas fait pour rassurer ses voisins.
    Quelles marges de manoeuvre aura la chancelière affaiblie pour aller, si elle en a la volonté et le pouvoir,de créer une minimum de solidarité européenne et d'aider à refonder des institutions vivement critiquées.. 
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- Un Alleamand sur cinq  travaille pour moins de dix euros de l’heure.
De plus en plus d'Allemands sont contraints d'avoir un deuxième emploi.
- Disparités entre les Länder.
L'euro, dopant oublié du pseudo-modèle allemand
 Angela Merkel, la «reine fainéante» de l'Europe.
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