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samedi 26 mai 2018

Le crétinisme a de l'avenir

Mais pas n'importe lequel
                                              Hier, la chaîne LCP a eu la bonne idée de (re)diffuser un document suivi d'un débat sur les effets hautement toxiques de certaines substances qui surabondent autour de nous, dans les maisons comme dans les champs, à la ville comme à la campagne, et constituent de graves menaces sur la santé humaine, sur le développement normal du cerveau, notamment des foetus et leurs performances..

       Si les études internationales sont déjà bien avancées en ce sens, il reste encore à chercher, de bilans à faire, de liens de causalité à établir.
    Mais on en sait suffisamment déjà pour tirer la sonnette d'alarme et alerter les pouvoirs décisionnels, politiques et économiques, qui se cachent derrière leur petit doigt, tergiversent ou sont encore parfois dans le déni total. Faudra-t-il attendre des décennies encore, comme pour l'amiante, avant de passer aux aveux et prendre les mesures radicales qui s'imposent.
    La qualité de la santé humaine est en jeu, lentement et à bas bruit. Les performances intellectuelles sont affectées par une baisse inquiétante chez de nombreux sujets.
   Certes, il y a crétinisme et crétinisme. Le crétinisme ancien régresse. Celui dont on parle concerne la qualité des structures de nos capacités psychiques et de leur évolution.
      Il a déjà été constaté, outre des perturbations physiologiques nouvelles, une diminution des performances neuro-psychiques moyennes pour une partie grandissante d'enfants suivis et analysés.    La convergence des études et des conclusions ne fait plus de doute. Ces   nouvelles sont à attribuer à certains nouveaux produits que diffuse la chimie, des retardateurs de feu, des produits sanitaires, etc...  depuis trop de temps.
  Certains industriels connaissant le problème  commencent à prendre des mesures, notamment dans le domaine des nanoparticules dans l'alimentaire. Mais ils sont rares.
Le plus souvent, c'est l'ignorance feinte qui prévaut, la mise en avant des intérêts menacés, le chantage à l'emploi, la perte de ressources dans la concurrence internationale, pour l'agriculture, par exemple.   Les responsables politiques traînent les pieds, subissant des pressions en tous genres et toutes parts, à Bruxelles comme à Paris.
     La stratégie du doute, comme longtemps chez Monsanto, est l'arme souvent dégainée pour repousser le plus possible des décisions difficiles financièrement.
  Il faut alerter les bébés, les mères et toute la population. L'avenir dans des conditions acceptables est à ce prix. Changer de cap productif est une question centrale de civilisation.
   La bataille contre toutes les formes de perturbateurs endocriniens arrive déjà bien tard. Mais on n'a pas le choix. Il faut la poursuivre à nouveaux frais, virer de bord et vite.
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