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lundi 1 juillet 2019

Mercosur

Pas si sûr...
                 ... Que ce soit une bonne affaire.
       Notamment pour l'agriculture européenne, mais aussi pour les normes en matière alimentaire que certains pays ignorent ou contournent.
   Né en 1995, l'idée a fait son chemin et s'oriente vers un accord plus poussé que l'Alena.
       Un accord historique! selon Mr Juncker

       Mais... les grands pays grand producteurs de céréales et de viande, notamment l'Argentine et le Brésil, posent problème, notamment Rio, qui vient de faire sauter quelques verrous importants, sous la pression de l'agro-business devenu tout puissant, grands consommateurs de produits phytosanitaires et peu regardant quand à la déforestation accélérée pour de nouveaux espaces agricoles  en Amazonie.
    "...D'ailleurs, les agriculteurs européens sont vent debout contre une concurrence qui risque de les affecter directement, notamment en  matière de viande, dans un marché déjà saturé.
Les 85.000 éleveurs français de vaches allaitantes, déjà fragilisés par la guerre des prix dans la distribution, sont particulièrement inquiets.   Lourdement dépendants des subventions européennes, organisés en exploitations familiales extensives au revenu très bas (entre 10.000 et 12.000 euros en moyenne en 2018, selon la Fédération nationale bovine), les éleveurs français estiment qu’ils ne parviendront pas à concurrencer les « usines à viande » latino-américaines.  D’autant que selon eux, les pratiques illustrent un double-standard de production entre les deux continents : antibiotiques utilisées comme hormones de croissance d’un côté assorties de déforestation, contre toujours plus de normes environnementales côté européen.     « A quoi bon demander en France et en Europe une montée en gamme en termes de qualité et de respect de l’environnement si c’est pour importer des produits contraires à cet effort ? » s’interroge le syndicat Jeunes Agriculteurs (JA)...."
      Nicolas Hulot juge incohérent ce traité, notamment en matière climatique, surtout quand on connaît le peu de scrupules de Bolsanaro. Et il n'est pas le seul. Malgré le vigilance demandée par Macron au sujet des risques encourus.
  Le contestation gagne même les rangs de LRM.
    Le marché ouvert, oui, mais à certaines conditions.
     (Affaire à suivre)


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