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vendredi 8 mai 2020

Les meilleurs amis du virus

Le virus peut se réjouir.
                                  L'ennemi a maintenant une solide réputation de par le monde.
   Malgré quelques replis en rase campagne. Pour combien de temps?
   Tout le monde a été pris au dépourvu par son intrusion inopinée. Et il a bien l'intention de s'installer encore pour un moment, ce salaud. Il n'a pas encore présenté toute la facture.

  Certains ont réagi assez rationnellement, mais toujours avec un temps de retard, devant cet animal mal identifié et aux effets si inattendus. Quoiqu' on aurait pu mieux se préparer. On savait qu'on ne serait jamais à l'abri d'un phénomène de pandémie. Certains ont baissé la garde trop vite. Chaque pays y va de sa méthode, avec un empirisme parfois aveugle, faisant des paris parfois risqués, comme celle d'une possible immunité générale à terme. Beaucoup de bricolages explicables par la nouveauté et la soudaineté de l'agression de l'ennemi de l'intérieur.
   D'autres, par ignorance stupéfiante, par crainte pour leurs affaires ou par intérêt politique, ont fait prendre des risques insensés à leur population et en paieront un jour le prix politique.
  Johnson, dit Bojo, a fait machine arrière, après avoir payé dans sa chair les effets de ce qu'il ne prenait au début pas trop au sérieux. Un certain Donald, se prenant pour un certain médecin de Molière omniscient, a fini par comprendre, par rétropédalage grotesque, ce que certains gouverneurs de son pays avaient vu arriver en sonnant le tocsin. La facture sera lourde pour ce pays sans garde-fous sociaux.
   Priorité au travail et à la production n'a cessé de proclamer Bolsonaro, le dictateur qui ne dit pas son nom, Le Brésil, sous-équipé médicalement, paie très cher ses divagations, applaudies par son électorat évangéliste, qui va continuer à croire au miracle. Comme les ultra-orthodoxes israëliens qui font tout pour propager le mal en croyant vouloir faire pour le mieux. Une ignorance et un obscurantisme criminels. En Biélorussie, pas de trace de virus; il a dû s'arrêter aux frontières...
    On fera le bilan plus tard, mais il n'y aura pas d'instance internationale pour un jugement équitable des fautes commises, pas seulement des erreurs évitables. L'effet de surprise n'explique pas tout et le manque d'informations ne justifie pas pas n'importe quoi.
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