Pourquoi ce cenacle de l'élite financière et politique mondiale tient-il tant à garder le secret sur le contenu de ses réunions régulières ?
Le Cercle Bilderberg ou le bal des vampires ?
"...Rien ne s’y décide formellement, peut-être. Mais il s’y élabore du consensus parmi les élites politico-médiatico-économiques. Les participants ne se perdent pas en conjecture sur les vertus du libéralisme ou du libre-échange : elles vont de soi. Dans l’enceinte du club, on ne risque pas de s’étendre sur la fracture mondiale ou la montée en puissance des ONG.
D’autant que les VIP du Bilderberg s’avèrent aussi des VRP multicartes. Beaucoup se retrouvent dans d’autres cénacles. Autant de rencontres souvent fermées qui scelleraient, selon leurs détracteurs, l’évolution des politiques internationales ou les agendas des réunions du FMI, de la Banque mondiale, de l’OMC, voire du G8.
On notera que, du côté français, outre Giscard d’Estaing et de Villepin, Jospin, Strauss-Kahn, Fabius, ont déjà participé à certaines cessions, en totale discrétion. ..
Sans tomber dans la paranoïa ni dans la théorie du complot, il paraît quand même nécessaire et salutaire, au moment où la grande majorité des citoyens du monde subit de plein fouet les dégâts d’une économie totalement dérégulée, entièrement dominée par les puissances financières et sous la coupe réglée des vampires de la spéculation, de donner un vrai coup de projecteur, sur cette sorte de "société secrète" des puissants de l’ultra-libéralisme ; tant il est toujours utile de vérifier si, comme pour leur ancètre de Transsylvanie, la mise en lumière peut annihiler leur pouvoir de nuisance.." (Sisyphe)
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-BILDERBERG : LA CREME DE L'ELITE MONDIALE
-Bilderberg & Co : le lobbying de l’European Round Table à Bruxelles
-Groupe de Bilderberg, CFR, Trilatérale
>>" Le Nouvel Ordre Mondial»:
".... Pour la Banque mondiale, la « bonne gouvernance » est aussi synonyme de bonne gestion du développement (World bank, 1992). Marie Claude Smouts la qualifie “d’outil idéologique pour une politique de l’État minimum” (1998). Derrière la politique de “bonne gouvernance”, la Banque Mondiale cherche aussi à contraindre les pays à bas salaires à mener une bonne gestion, c’est-à-dire à appliquer les plans d’ajustements structurels, basés sur une politique économique néo-libérale, fondée sur les principes du “consensus de Washington”. L’Union Européenne depuis plusieurs années développe cette même politique, dont la mise en oeuvre a été expérimentée auparavant dans les pays en développement.
David Rockefeller est le principal fondateur du groupe Bilderberg, puis de la Commission Trilatérale et du Council on Foreign Relations (Geuens, 2003 : 30). Celui-ci déclarait à Newsweek international, “quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire” (Rockefeller, 1999). Ce même personnage avait déclaré, huit ans plus tôt, devant la Commission Trilatérale: “la souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers est préférable au principe d’autodétermination des peuples” (Jennar, 2005 : 17). En effet, ces derniers sont considérés par certaines élites, tels les certains experts de la gouvernance européenne comme “ignorants, émotifs et versatiles, comme nous le rapporte Hermet (2003 : 16). C’est donc, pour leur éviter de commettre des erreurs nuisant à l’intérêt du peuple lui même, que les élites proposent d’ériger la gouvernance, par les seuls experts et les élites économiques et politiques..."
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-Le « Consensus de Washington"
-Echec du Consensus de Washington
-Société du Mont-Pèlerin - Wikiberal
- Le prophète, le pèlerin et le missionnaire
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