Le double jeu des USA et de certains Etats vis à vis des narcotrafiquants et de l'argent de la drogue...
-Selon Line Beauchesne, criminologue à l’U d’O: « le marché illicite des drogues actuel est une création occidentale ». Les profits vont essentiellement aux Occidentaux et surtout aux Américains, dit-elle. « Les profits ne vont donc pas aux pays du tiers monde comme on le laisse supposer dans les médias. »
-" L’exemple typique étant celui du commerce de la drogue en Asie centrale qui est intimement liée aux activités secrètes de la CIA. Avant la guerre URSS-Afghanistan, il n'y avait pour ainsi dire presque pas de production locale d'héroïne dans cette région. Puis, en quelques années, les territoires près de la frontière pakistano-afghane devenaient le principal fournisseur d'héroïne pour le marché mondial, répondant à 60 % de la consommation d'héroïne au États Unis. Pendant ce temps, au Pakistan, le nombre de personnes dépendantes de l'héroïne est passé de près de zéro en 1979 à 1,2 million en 1985…
Nombre de dictatures et de multinationales se financent aussi avec la drogue parce que son statut illicite permet d'établir des marges de profit incomparables. La prohibition, en permettant l'enrichissement de ses protagonistes, est donc l'un des premiers facteurs de succès du commerce de la drogue."
-Catherine Austin Fitts était directrice du Dillon Read, une banque d’investissement au Wall Street. Elle dévoila lors d’un congrès les rouages du blanchiment de 500 à 1000 milliards de dollars d’argent de la drogue aux USA
Nous finançons la croissance avec l’argent de la drogue
...Officiellement le directeur de la CIA n’a pas de compte à rendre à la brigade des stupéfiants US. S’il est prouvé que des agents de la CIA ont revendu de la drogue, ils sont couverts par le secret défense. Ainsi dans cette économie souterraine, on ne distingue plus les agents d’état, des mafias installées sur les places financières ou ayant leur propre banque. On ne distingue plus l’intérêt de l’état de l’intérêt des mafias, on ne distingue plus le pouvoir des états, des syndicats du crime. La "Congress Woman" Cynthia Mac Kinney considère qu’aujourd’hui le peuple américain a probablement un syndicat du crime aux commandes du gouvernement...Tous les services occidentaux fonctionnent à peu près de la même manière en acheminant des armes vers les pays qui leur fournissent de la drogue. Ainsi, ils se constituent des cagnottes en vue d’opérations dont les coûts ne figurent pas dans le budget de l’Etat. Ce qui étonne aux USA c’est que ce système s’est institutionnalisé rendant toute l’économie dépendante de l’argent de la drogue. Sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ... Une manière de financer la croissance des multinationales, des banques et du Dow Jones est de vendre de la drogue à nos enfants. C’est le business le plus lucratif des Etats-Unis".
...Officiellement le directeur de la CIA n’a pas de compte à rendre à la brigade des stupéfiants US. S’il est prouvé que des agents de la CIA ont revendu de la drogue, ils sont couverts par le secret défense. Ainsi dans cette économie souterraine, on ne distingue plus les agents d’état, des mafias installées sur les places financières ou ayant leur propre banque. On ne distingue plus l’intérêt de l’état de l’intérêt des mafias, on ne distingue plus le pouvoir des états, des syndicats du crime. La "Congress Woman" Cynthia Mac Kinney considère qu’aujourd’hui le peuple américain a probablement un syndicat du crime aux commandes du gouvernement...Tous les services occidentaux fonctionnent à peu près de la même manière en acheminant des armes vers les pays qui leur fournissent de la drogue. Ainsi, ils se constituent des cagnottes en vue d’opérations dont les coûts ne figurent pas dans le budget de l’Etat. Ce qui étonne aux USA c’est que ce système s’est institutionnalisé rendant toute l’économie dépendante de l’argent de la drogue. Sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ... Une manière de financer la croissance des multinationales, des banques et du Dow Jones est de vendre de la drogue à nos enfants. C’est le business le plus lucratif des Etats-Unis".
-William S. Lind : Le Mexique, Etat failli
"Les processus de la mondialisation, en arrachant des dizaines de millions de paysans à la terre pour les rassembler dans des mégalopoles faites de bidonvilles, ont créé de gigantesques espaces de non droit où prospèrent gangs et mafias de la drogue. Colombie, Brésil, Mexique, sont confrontés à une violence meurtrière endémique, sur laquelle règnent les barons de la drogue et les trafiquants. Mais leur pouvoir ne s’arrête pas à la porte des barrios et des favellas. Corruption, intimidation, liquidations, leur ont permis de gangrener l’état, qui devient une coquille vide à leur service. L’expert militaire William S. Lind décrit le cas du Mexique, qu’il assimile à nouvelle forme imprévue de la G4G, la guerre de quatrième génération..."
-Lutte antidrogues: le Mexique sous perfusion des Etats-Unis:
"....Depuis son arrivée au pouvoir, Felipe Calderon, bien plus que son prédécesseur Vicente Fox, a insisté sur les "responsabilités américaines" dans ce dossier. Les Mexicains reprochent en effet aux Américains de ne pas contrôler la vente d’armes et de ne pas réussir à réduire la consommation interne. Résultat: les narcos se fournissent en armes aux Etats-Unis et les Américains consomment toujours plus de drogues..."
-Les limites de la politique antidrogue au Mexique:
"...Le trafic de drogue au Mexique a été subordonné, depuis sa naissance, à la sphère politique, et cette relation s’est consolidée avec l’avènement de la structure de pouvoir postrévolutionnaire. La relation historique qui liait le trafic au pouvoir politique hégémonique et aux institutions de sécurité et de justice qui en émanaient s’est transformée de plus en plus rapidement, au cours des quinze dernières années, pour évoluer vers une plus grande autonomie relative des narcotrafiquants vis-à-vis d’une structure de pouvoir où le parti d’État a cessé d’être en situation de monopole et où il a perdu progressivement son hégémonie pour devenir un parti simplement dominant puis, récemment, un parti banni des principaux lieux de pouvoir...."
-Qui profite du trafic des drogues ?:
"...« les États-Unis sont devenus les principaux acteurs (à 90 p. cent) de la guerre à la drogue, autant pour des raisons géopolitiques que pour continuer de gérer les problèmes sociaux. »« La situation s’avère extrêmement dangereuse, poursuit-elle, parce que les grands marchés des drogues sont de plus en plus aux mains de forces relativement autonomes. » La solution viendrait de l’Europe qui, de dire la criminologue, amorce un discours extrêmement fort pour modifier les conventions internationales sur les drogues. « L’enjeu actuel est d’unifier l’Europe sur cet enjeu pour former le seul contre-poids suffisamment fort pour contrecarrer la force américaine et ses intérêts dans la guerre à la drogue. »
-Nous finançons la croissance avec l'argent de la drogue
-Commerce sur fond de bruit de bottes
-La drogue, alibi de Washington en Amérique latine
-Le nord du Mexique est ébranlé par la violence des affrontements entre les cartels de la drogue
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-Guerre contre la drogue, arme de l'Etat et instrument de contrôle social
-Narco Etats(Objet application/pdf)
-Le recyclage de l'argent de la drogue...
-La Turquie, plaque tournante du trafic de drogue
-Programme mondial contre le blanchiment d’argent
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