vendredi 11 juillet 2008

Mirage outre-Manche ?


Le miracle britannique était un mirage:
"...L'économie britannique semble maintenant plus mal en point que d'autres économies majeures aujourd'hui. La bulle immobilière y est plus grosse qu'aux Etats-Unis ; son déficit budgétaire concurrence celui de la France ou du Japon ; seuls les Etats-Unis font pire en matière de déficit commercial rapporté au PIB.Les faiblesses cycliques du Royaume-Uni subsistent. Ce qui aiderait, c'est une politique fiscale et monétaire plus stricte. Mais c'est trop tard. Une autre tradition britannique a pris le dessus : une glaciation économique.

-La distribution britannique subit la chute du pouvoir d'achat
-Trompeuses statistiques de l’emploi
-Crise en angleterre - Google
-La crise immobilière britannique se concrétise:
"...Tout le monde est concerné. Les promoteurs immobiliers chancellent. Les cours de Persimmon, Taylor Wimpey et surtout Barratt Developments ont chuté de manière dramatique. Selon le patronat du bâtiment, 15 000 emplois seraient menacés avant la fin de l'année. L'énorme industrie créée dans la foulée du boom immobilier - construction, jardinage, bricolage, plomberie, électroménager, lignes téléphoniques à haut débit - est aussi au coeur du cyclone.

Les Britanniques sont en pleine dépression. "La tourmente touche à ce que le consommateur a de plus précieux, son logement, traditionnel réservoir de richesse. La crise mine d'autant sa confiance dans l'avenir que la Banque d'Angleterre pourrait augmenter les taux d'intérêt en raison du bond de l'inflation", indique Howard Archer du consultant Global Insight. Ce royaume, où 50 % des prêts hypothécaires sont encore à taux variable, supporte mal les tensions du loyer de l'argent. Le gouvernement Brown est assis sur un baril de poudre."

-La finance folle ne doit pas nous gouverner:

"Un rapport de la Banque d’Angleterre sur la stabilité financière a mis en avant le fossé dangereux existant entre les créanciers et les conséquences de leurs décisions. Le problème réside dans le modèle actuel de gouvernance économique et d’entreprise axée sur une maigre réglementation, sur un contrôle inadéquat et sur une offre trop faible de biens publics.La crise financière ne démontre que trop clairement que l’industrie financière est incapable d’autorégulation.

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-Pour un bilan du blairisme

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