"Il a rarement été aussi difficile de dégager un consensus entre les analystes financiers, les économistes et les stratégistes de marché.
Tous nos oracles sont impuissants face à la crise financière. L'incertitude est à son paroxisme..."
"La situation est vraiment paradoxale : jamais il n’y a eu autant d'informations financières disponibles, mais jamais la base objective sur laquelle appuyer l’évaluation des cours n’a été aussi mince car le déploiement de ce qu’on appelle la nouvelle économie et l’interconnexion de tous les marchés augmentent le niveau d'incertitude" (PN Giraud)__________
Les marchés financiers sont-ils rationnels ?:
"...L'hypothèse la plus communément véhiculée par les médias et retenue par le grand public est celle d'une folie collective qui serait venue perturber la capacité des investisseurs à estimer correctement les bénéfices futurs des entreprises et, en conséquence, leur valeur fondamentale. Cette approche nous semble insuffisante : elle conserve du modèle orthodoxe l'idée centrale que les opérateurs de marché se détermineraient à partir de leur estimation de la valeur fondamentale. Il faut, selon nous, abandonner cette conception de la rationalité financière. Sur un marché, les acteurs ne se déterminent pas en fonction de leur estimation de la valeur fondamentale mais en fonction de l'évolution attendue des cours. Aussi le regard des opérateurs n'est-il pas tourné vers l'économie réelle mais vers le marché lui-même pour en prévoir les prochains mouvements d'opinion. Ce qui conduit les agents à acheter ou à vendre dépend étroitement de ce qu'ils pensent que les autres feront. Le rôle du mimétisme y est essentiel. Dans ce contexte, il peut y avoir des bulles sans irrationalité de la part des agents : elles résultent d'une croyance généralisée dans la hausse future des cours....
Un individu est rationnellement amené à acquérir le titre à un prix supérieur à sa valeur fondamentale dès lors qu'il pense que d'autres sont prêts à l'acquérir à un prix encore supérieur dans le futur .
C'est l'anticipation de l'évolution des cours qui détermine l'action des investisseurs. On parlera de rationalité "autoréférentielle" pour désigner cette forme spécifique de rationalité tournée exclusivement vers les opinions des autres. Le rôle de la rationalité autoréférentielle est bien connu des praticiens de la finance. Dans son ouvrage "La Bourse : mythes et réalités", l'un d'entre eux, Pierre Balley, souligne :Peu importe la qualité du raisonnement s'il doit être démenti par la Bourse, c'est-à-dire par l'opinion collective qui y prédomine. Pas plus qu'un homme politique, le gestionnaire ou l'analyste ne peut avoir raison contre l'opinion majoritaire de ses électeurs : c'est le marché qui vote. C'est pourquoi il importe, au-delà de l'étude des entreprises, de prendre conscience des courants d'opinion qui peuvent agiter la Bourse....
-KEYNES : les bourses, c'est du court terme irrationnel !
-Les investisseurs sont-ils rationnels ?
-Marchés financiers(Objet application/pdf)
-APPRENDRE LA BOURSE
-Des astres à la bourse, l'astrologie appliquée aux marchés.
Tous nos oracles sont impuissants face à la crise financière. L'incertitude est à son paroxisme..."
"La situation est vraiment paradoxale : jamais il n’y a eu autant d'informations financières disponibles, mais jamais la base objective sur laquelle appuyer l’évaluation des cours n’a été aussi mince car le déploiement de ce qu’on appelle la nouvelle économie et l’interconnexion de tous les marchés augmentent le niveau d'incertitude" (PN Giraud)__________
Les marchés financiers sont-ils rationnels ?:
"...L'hypothèse la plus communément véhiculée par les médias et retenue par le grand public est celle d'une folie collective qui serait venue perturber la capacité des investisseurs à estimer correctement les bénéfices futurs des entreprises et, en conséquence, leur valeur fondamentale. Cette approche nous semble insuffisante : elle conserve du modèle orthodoxe l'idée centrale que les opérateurs de marché se détermineraient à partir de leur estimation de la valeur fondamentale. Il faut, selon nous, abandonner cette conception de la rationalité financière. Sur un marché, les acteurs ne se déterminent pas en fonction de leur estimation de la valeur fondamentale mais en fonction de l'évolution attendue des cours. Aussi le regard des opérateurs n'est-il pas tourné vers l'économie réelle mais vers le marché lui-même pour en prévoir les prochains mouvements d'opinion. Ce qui conduit les agents à acheter ou à vendre dépend étroitement de ce qu'ils pensent que les autres feront. Le rôle du mimétisme y est essentiel. Dans ce contexte, il peut y avoir des bulles sans irrationalité de la part des agents : elles résultent d'une croyance généralisée dans la hausse future des cours....
Un individu est rationnellement amené à acquérir le titre à un prix supérieur à sa valeur fondamentale dès lors qu'il pense que d'autres sont prêts à l'acquérir à un prix encore supérieur dans le futur .
C'est l'anticipation de l'évolution des cours qui détermine l'action des investisseurs. On parlera de rationalité "autoréférentielle" pour désigner cette forme spécifique de rationalité tournée exclusivement vers les opinions des autres. Le rôle de la rationalité autoréférentielle est bien connu des praticiens de la finance. Dans son ouvrage "La Bourse : mythes et réalités", l'un d'entre eux, Pierre Balley, souligne :Peu importe la qualité du raisonnement s'il doit être démenti par la Bourse, c'est-à-dire par l'opinion collective qui y prédomine. Pas plus qu'un homme politique, le gestionnaire ou l'analyste ne peut avoir raison contre l'opinion majoritaire de ses électeurs : c'est le marché qui vote. C'est pourquoi il importe, au-delà de l'étude des entreprises, de prendre conscience des courants d'opinion qui peuvent agiter la Bourse....
-KEYNES : les bourses, c'est du court terme irrationnel !
-Les investisseurs sont-ils rationnels ?
-Marchés financiers(Objet application/pdf)
-APPRENDRE LA BOURSE
-Des astres à la bourse, l'astrologie appliquée aux marchés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire