vendredi 14 novembre 2008

G 20 : sommet... d'hypocrisie



Dans un discours prévu ce soir et dont le texte a été diffusé en avance, le président américain concède qu'il faut réformer le système financier mondial. Mais il considère que l'économie de libre marché n'est pas en cause et que "l'intervention gouvernementale n'est pas un remède universel".
Pour l'économiste PC Roberts, au contraire, Cette crise ne sera pas résolue par les politiques classiques,
On est mal parti...___________________

«Cette crise n'est pas l'échec de l'économie de libre marché. Et la réponse n'est pas de réinventer ce système» (Bush)

"Les Etats-Unis et leurs partenaires prennent les bonnes mesures pour traverser cette crise." (Bush)


Leur sommet ne sera pas le nôtre !

-Bush veut réformer sans changer le système financier:

-Bush s'oppose à une refonte du système financier

-A la veille du G20, George Bush défend le libéralisme

-C’est la monnaie, stupide | Mediapart
"Les artisans du sommet du G20 à Washington (il paraît qu'ils sont Français) peuvent dans le même élan évoquer un «nouveau Bretton Woods» et ne même pas mentionner les mots «monnaie» et «taux de change». Ce faisant, ils insultent l'Histoire, ce qui ne serait pas trop grave, mais ils manifestent surtout leur incompréhension des mécanismes qui ont conduit à la crise financière (et maintenant économique) la plus grave depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Ils réduisent à la régulation des marchés et institutions financières les termes d'une équation qui concerne en réalité les déséquilibres macroéconomiques fondamentaux ayant accumulé au sein du système financier international des tensions sismiques que la Grande crise du crédit vient de libérer, avec les résultats dévastateurs que l'on sait....

-Plan de sauvetage des banques : "C'est la pagaille":Selon le Washington Post, le plan Paulson, voté en octobre par le Congrès, ne serait toujours pas correctement supervisé. Ces révélations interviennent alors que le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson a annoncé mercredi qu'il modifiait ce plan afin que le gouvernement investisse finalement directement dans le capital des banques.

-La presse internationale sceptique sur l'issue du G20:
"...Même le très libéral The Economist affiche son pessimisme, sans toutefois se départir de sa traditionnelle ironie. "Les chefs d'Etat qui participeront au sommet du G20 sont présomptueux : (...) s'ils veulent que leur appel à un deuxième Bretton Woods tienne ses promesses, (...) il faut établir un nouvel ordre économique", clame l'hebdomadaire britannique, qui doute visiblement des capacités des dirigeants actuels d'y parvenir. ..."
-G20 : un concours d'égoïsmes nationaux
-Ceci n’est pas une crise financière !
- Une dette peut en cacher une autre
-Le musée des horreurs de la finance
_g20 - Recherche Google

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