dimanche 29 mars 2009

Une histoire extraordinaire...








...qui a passionné les Russes dans les années 80:
la découverte d'une famille vivant loin de tout, en autarcie depuis plusieurs siècles, dans des conditions sibériennes extrêmes, éloignée du monde des hommes pour des raisons religieuses.

Une Likof-story étonnante...à déguster sans modération

La talent de Léon nous plonge dans cet univers singulier...

L’histoire d’Agafia | AgoraVox

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par Arunah
@Leon
"Merci pour ce remarquable article, bien conté et tout-à-fait passionnant !
Les commentateurs ne s’y sont pas trompés: même Archibald Haddock s’est abstenu de ses facéties habituelles - que j’apprécie beaucoup par ailleurs - pour devenir simplement laudatif. Surtout, aucune insulte, agressivité, procès d’intention, mauvaises manières, etc... probablement un cas unique sur Agoravox !.."
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-1917 en Russie, les racines et les conséquences
-Russie et vieux-croyants: le retour de la Troisième Rome
-Russie: les vieux croyants - une minorité d'influence
-Nikitina : l'île et le sacré dans la Russie du Nord
-Georges Nivat:Etre russe:
"...Cette hargne de Soljénitsyne pour le libéral russe a peut-être son origine chez un penseur original et violent de la fin du XIXe siècle, Constantin Leontiev. Celui-ci donna sa forme la plus aiguë au divorce entre le peuple et l'élite cosmopolite (opposition déjà formulée par Ivan Kireïevski sous la forme atténuée peuple/public) : « Ainsi, si on laisse de côté les nuances, on peut diviser la société russe en deux moitiés : l'une populaire, qui ne connaissait rien d'autre que la chose russe, et l'autre cosmopolite qui ignorait tout des choses russes » (Culture et Caractère populaire). On trouve, chez Leontiev, d'une part l'idée que le libéralisme est par essence hostile aux traditions nationales, que partout « il décompose la nation lentement et légalement, mais sûrement », d'autre part que le « progrès » peut être un recul sur tous les plans (idée que Soljénitsyne argumentera en y ajoutant le fameux rapport du Club de Rome et l'apologie de la croissance zéro). L'historiosophie de Leontiev se distingue de celle de Soljénitsyne par son orientation vers Byzance, voyant le développement de la Russie dans la direction du sud et du sud-est (les « détroits » et Constantinople). Soljénitsyne renverse cette vision méditerranéenne de l'avenir russe et, renonçant aux blandices de la civilisation hellène, se fait l'avocat du Nord-Est russe, de la rude et austère Russie septentrionale où mourut en déportation l'archiprêtre Avvakum, de la Sibérie, du Nord-Est, « asile immémorial de l'esprit russe et, selon toute vraisemblance, le plus sûr avenir de la Russie » (Lettre au patriarche Pimène). Il est étonnant que Leontiev, malgré son esthétisme byzantin, ait, lui aussi, reconnu dans les Vieux-Croyants « un des freins les plus salutaires et les plus solides à notre progrès ». Soljénitsyne reprend cette apologie de la Vieille Foi, rebelle à toute soumission, symbole de l'esprit russe de fermeté, d'ascèse, d'auto-restriction. Leontiev était l'avocat d'une rupture culturelle avec l'Europe : « Il n'y aura pas de pensée russe tant que nous ne cesserons pas d'être européens."
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Christianisme orthodoxe - Wikipédia
-Orthodoxes Vieux-Croyants - Wikipédia

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