Pas de doute, l'opération cyclo-commerciale, qui fut autrefois une manifestation prisée, risque cette année de tomber dans les mêmes ornières que les années précédentes.
En pire?...
On ne change pas un système qui triche en renouvelant... sa pharmacopée, la grande absente du discours
...Déjà en 97 : "...Service minimum sur le dopage. D'ailleurs, juré craché, cette année c'est la bonne, le Tour est enfin propre. Revenant sur la légère baisse d'audience enregistrée l'an dernier (la retransmission du Tour peut atteindre 40% de parts de marché), Daniel Bilalian, directeur de la rédaction des sports de France Télévisions, déclare ainsi sur le site de France2 : Cette année, la compétition reprend sa valeur auprès des téléspectateurs. Nous n'avons pas eu de scandale au départ, le ménage a porté ses fruits. […] Le Tour n'est pas simplement une compétition sportive, c'est un patrimoine français, c'est la visite de la France telle que l'on ne l'imagine plus. »_Holtz rend l'antenne avec son sempiternel » C'est génial ! » qui le caractérise si bien. Le disque est pourtant bel et bien rayé. Et la Grande Boucle, bouclée..." (B.Favier)
Perte de popularité, critiques de plus en plus vives, révélations sur de nouvelles affaires, rebondissements nauséeux, esprit de suspicion et de délation_- dès Rotterdam_, faillite des élites dirigeantes...tous les ingrédients sont réunis pour que la grande boucle périclite encore.
-Le Texan imposera sans doute une dernière fois sa loi, mais son départ définitif risque de ne rien changer d'essentiel.
________________"...La « magie » peut donc survivre à tous les tours de passe-passe. Au nom d'intérêts bien compris entre l'Union cycliste internationale et Amaury Sport Organisation (ASO), la géant français du sport (propriétaire de L'Equipe). Pourtant, le cycliste américain avait, un temps, envisagé de mettre la main sur le Tour, comme nous le raconte Ballester :
« Pendant cinq ans, ces deux blocs se sont entretués, sur des questions de pouvoir et d'argent. Il faut dire que le Tour de France est une affaitre très rentable, avec des bénéfices de 30 millions d'euros par édition.
Sur ces entrefaits, Lance Armstrong, avec son entourage, a décidé de se lancer dans la bataille. Mais au final, l'UCI et ASO ont fini par trouver un compromis. »
Pour Ballester, Armstrong se sert d'une cause humanitaire, la lutte contre le cancer, « afin de se poser en chavalier blanc » et faire tourner son business. Autre raison de son retour, selon les auteurs : la volonté de Lance Armstrong de se reconvertir dans la politique. Objectif : le poste de gouverneur du Texas, en 2014...__(D.Servenay)
-Qui sonnera la fin d'un système où "plus ça change, moins ça change"?..._____En tous cas , la meilleure amie de l'homme continue son chemin, indifférente à ce business-tour.
Vive le vélo!
Et la vélorution!
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