Dans la famille Sarkozy, je demande... le frère
Un frère peut en cacher un autre
-"Ça aide bien, dans la vie, d’avoir un frère chef de l’Etat du genre de Nicolas Sarkozy !"
-"Il ne s'agit pas que d'une coïncidence. Mais bien plutôt d'une stratégie concertée en famille", écrit Médiapart, "l'un assèche les régimes par répartition tandis que l'autre pose les fondements du système par capitalisation". Le site ajoute : "Guillaume Sarkozy a engagé son entreprise dans une politique visant à en faire un acteur majeur de la retraite complémentaire privée..."
-"Le projet de loi de réforme des retraites, qui doit être voté aujourd'hui par les députés, va favoriser le développement de produits par capitalisation. Une sortie en capital sera autorisée pour le PERP, dans la limite de 20 %. Une mesure qui satisfait les assureurs." (Les Echos)_________________
Guillaume Sarkozy: bénéficiaire de la réforme des retraites ?
Un juteux marché se profile
__La baisse prévisible du niveau des retraites et la remise en question des remboursements de la Sécurité Sociale aiguisent certains appétits. Le perspective de fonds de pension ou de gestion privée intéresse certains groupes financiers, alléchés par un manne si importante. La porte est ouverte à l'épargne privée...
«Le système de retraite évolue assez profondément. Les taux futurs de remplacement des systèmes par répartition sont estimés à 50%. Pour compenser, les retraités pourront puiser sur leurs réserves d'épargne ou transformer leur résidence principale en rente viagère selon une mécanique qui reste à mettre en œuvre. Pour les générations les plus jeunes, 35-50 ans, un complément d'épargne est à constituer ce qui générerait un flux annuel de 40 à 110 milliards d'euros supplémentaires à comparer aux 80 milliards du marché de l'assurance vie d'aujourd'hui.»(Gérard Ménéroud)
______Tout récemment, Nicolas Sarkozy rappelait sa volonté de réformer les retraites et sa volonté de développer d’autres formes de protection :
« C’est une révolution discrète mais profonde du système de santé qu’a esquissée Nicolas Sarkozy, jeudi 4 juin. (…) M. Sarkozy a affirmé qu’à l’avenir “les régimes de base ne pourront pas tout financer”._“Je souhaite que soient confiées de nouvelles responsabilités aux organismes complémentaires”, a expliqué le chef de l’Etat, qui confirme ainsi son intention de parvenir à un désengagement progressif de l’assurance-maladie obligatoire (…)._“La solidarité nationale continuera de remplir sa mission, a prédit le chef de l’Etat. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se développer.”(Le Monde -4/6/2009)
Avec les retraites de misère qui seront servies aux millions de Français « coupables » de ne pas disposer de toutes leurs annuités, le marché de la retraite complémentaire devrait représenter entre 40 et 100 millions d’euros : « en fonction de l’aspect final de la réforme, précise L’Obs, les Français connaîtront une baisse plus ou moins considérable du taux de remplacement, c’est-à-dire du montant de la pension rapporté au salaire, et donc se précipiteront sur les systèmes de retraite complémentaire...
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« Je ne veux pas que les salariés aient à la fois subi la financiarisation de l’économie, les dégâts de l’économie financière et aillent alimenter par leurs cotisations des fonds de pension qui, demain, vont peut-être faire faillite, qui vont à nouveau se balader au niveau de la planète des prédateurs pour racheter des entreprises, délocaliser etc. Ils seront deux fois victimes : victimes de la crise économique, victimes de l’incapacité des gouvernants à sauver la Sécurité sociale et victimes des banques, des assurances privées et des fonds de pension qui attendent, tapis dans l’ombre, de mettre la main sur ce pactole… et c’est bien pour ça que le Medef ne dit rien, parce que ces entreprises-là, elles sont au Medef, et le Medef se tait aujourd’hui et se cache parce que la réforme de François Fillon, c’est la réforme du Medef. »(S.Royal)
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