lundi 15 novembre 2010

Billet pour rien...

Ceci n'est pas un article...

Pourquoi en effet évoquer un non-événement?..

Donc pas de commentaires, pas de photos...
De ce stabi-remaniement, que dire?
Rien... (mais le rien existe-t-il?), sinon que plus ça change et moins ça change...
______[Un virage à 360°(sic!), c'est du surplace(?)...]

...Et que, sous la farce de ce remaniement clanique, la crise du sarkozysme se confirme

"... C'est le résultat de la croyance dans la chimère de l'hyperprésidence qui aboutit aujourd'hui à l'un des aveux de faiblesse les plus cinglants qu'ait jamais connu un président en exercice de la Ve République – d'où la mise en scène de dernière minute : accélération soudaine en plein week-end d'un remaniement annoncé depuis des lustres, non reconduction immédiate du premier ministre démissionnaire. C'est parce que Nicolas Sarkozy s'est vraiment pris pour un hyperprésident, illusion renvoyée quotidiennement par son beau miroir médiatique, qu'il se retrouve dans cette situation paradoxale vis-à-vis d'un premier ministre qu'il a préféré considérer comme un collaborateur plutôt que de s'en servir sagement, comme tous les autres avant lui, comme d'un paratonnerre, et qui s'avère aujourd'hui en situation d'imposer la prorogation de son bail – ce qui doit laisser songeurs nombre des précédents locataires de Matignon. __Nicolas Sarkozy n'a pas été le seul à enterrer un peu vite la fonction de premier ministre. Depuis 2007, les commentateurs ont eu tendance à considérer qu'il ne se passait plus rien à Matignon, que François Fillon peinait à exister politiquement. C'était une nouvelle fois céder à une lecture très personnalisée de la politique, oublier du même coup combien Matignon demeure institutionnellement et surtout administrativement une plaque tournante, nombre de grands services de coordination y étant directement rattachés, à commencer par le très puissant secrétariat général du gouvernement qui, en termes de moyens humains et financiers, pèse autrement plus lourd que le fort médiatique secrétaire général de l'Elysée et son titulaire, Claude Guéant. A force de se prendre pour une hyperprésidence, l'Elysée ne sera parvenu qu'à dangereusement concentrer les pouvoirs en très peu de mains, s'exposant du même coup au risque de coupure d'avec la machinerie institutionnelle – combien de conseillers ministériels ou même de ministres se sont plaints du manque permanent d'interlocuteurs au château ?.."
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Un gouvernement électoral pour un président affaibli
____ La valse des pantins

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