 Une  Bastille est prise
Une  Bastille est priseBen Ali a quitté le pouvoir et la Tunisie

_La colère tunisienne a accouché de la "révolution de jasmin"
Reste à bâtir une démocratie, ce qui n'est pas sans risques et va demander du temps. Qui pour remplacer Ben Ali en Tunisie ?
_Comment faire sauter "le verrouillage politique" opéré par Ben Ali et le système mis en place :
_Une joie compréhensible , mais mitigée:Sans être aussi pessimiste que certains Tunisiens [« Le régime a détruit tout espace de débat. Les Tunisiens n'ont pas de culture politique du débat, il est impossible de susciter un dialogue intellectuel d'où une personnalité et des idées nouvelles pourraient émerger. » (M.K.)], les conditions d'un débat démocratique vivant et durable vont sans doute être longues à se mettre en place.
"L'optimisme n'est  pas partagée par tous. Mejdi et Melik,   deux amis venus manifester, soulignent que le futur de la Tunisie est   encore empreint d'incertitude:“ Le départ de Ben Ali  est une première étape vers la  démocratie mais il reste encore beaucoup  à faire. La police et la garde  présidentielle n'ont pas encore fait  sédition, des échanges de tirs ont  encore lieu. Mohamed Ghannouchi est  un technocrate, mais il reste du  même parti que Ben Ali, les gens ne  lui font plus confiance. Et il ne  faut pas oublier que demain,  certaines familles tunisiennes enterreront  leurs morts.” On se demande aussi ce qui va se passer dans les jours à venir. » 
_10.000 avocats se mobilisent pour la Tunisie
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-De 1989 à 2011...
-Ben Ali, le règne de la répression
-La diplomatie française a défendu jusqu'au bout le régime tunisien
-Des politiques français à l'index sur le "Ben Ali Wall of shame"
-Economie politique de la répression en Tunisie
-Le libéralisme réformiste, ou comment perpétuer l'étatisme tunisien
-Corruption en Tunisie, "ce qui est à vous est à moi"
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