dimanche 10 juillet 2011

Voilà...


______________Voilà, il fallait que j'en parle
J'aimerais comprendre, voilà...
Il y a peu de choses qui exaspèrent ma zénitude, mais, voilà, l'usage inflationniste du terme
voilà a le don de me donner des boutons. Pourquoi?
Voilà, j'en ai parlé à mon psy. Il n'a pas de réponse, voilà, au sujet de mon irritation récurrente.
Voilà, je voulais dire que je ne comprends pas d'où est venu ce récent tic de langage , voilà.
Je veux dire, voilà, que cette nouvelle forme de ponctuation verbale, voilà, me hérisse le poil, voilà...
Le dictionnaire, voilà, ne m'est d'aucun secours.
__Est-ce une nouvelle façon, voilà, de "souligner un argument" (Robert), d'attirer et de maintenir l'attention de son interlocuteur ou de l'auditoire, d'exorciser sa crainte du silence, du temps mort, de souligner l'évidence supposée d'un avis, de mettre mieux en valeur sa géniale pensée, de masquer, voilà, un certain embarras ou seulement une manière de faire une pause commode , voilà, pour préparer la suite du propos...
Ou une façon de se mettre au diapason, voilà, d'une certaine mode d'expression mécanique et branchée, que semblent avoir adoptée aussi des journalistes, voilà, comme...voilà, un certain animateur bien connu et quelques autres?...
Au micro, voilà, il arrive que tel sportif ou vedette interviewé sorte une dizaine de voilà en quelques phrases seulement.
Qui pourrait m'aider, voilà, à dissiper ma perplexité et mon énervement?..

Un linguiste? un sociologue du langage? un bobologue attitré?
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.
Voilà que ça me reprend...
C'est grave, docteur?

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