samedi 19 mai 2012

Sortir du G8?

Les G2,3...20...purement formels, toujours préparés à l'avance, se suivent et se ressemblent...
Le   G8  ne déroge pas à la règle.
Sur quoi débouchera ce G8 ?   La photo finale?..
  Bienvenue au club pour le Néo-Président-normal, qui va faire ses premières armes, mais surtout de la représentation!
 Hollande n'aurait-il pas plutôt intérêt à en sortir, maintenant ! Ce serait risqué, mais peut-être un signe fort, vis à vis des puissances non conviées à la table des super-grands autodésignés.
 "... Le G8 fleure bon la domination politique, géopolitique et économique de la fin du siècle passé. Ceux qui furent « les plus puissants de la planète ». Ceux qui furent. En 2012, mettre sur la touche la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud, l'Afrique du Sud, etc. tourne au ridicule...
A partir du moment où un groupe de pays qui se réunit prend des décisions ou des orientations politiques qui concernent d'autres pays, et les populations qui vont avec, ces derniers devraient avoir leur mot à dire. Ce n'est pas le cas avec le G8 qui s'entretient de tout ce qui lui passe sous la main. Représentant à peine 13 % de la population mondiale, quelle est donc la légitimité des chefs d'Etat du G8 pour prendre des décisions qui concernent l'ensemble des pays et des populations mondiales ?.."
__Le sommet du G8 qui commence sera-t-il comme un des derniers  G20 ?...
Une occasion de grandes promesses où l'on refait verbalement le monde, où l'on annonce sans rire , très solennellement, la fin de l'empire de la finance, celle des paradis fiscaux, l'obligation de croissance. Un lieu d'exorcisme des maux qui frappent une partie du monde par des politiques impuissants parce que vellèitaires, de la   poudre aux yeux ?
 "Le G8 va parler des moyens de stimuler la croissance", déclare-t-on solennellement. A quoi François Hollande a ajouté que la croissance devait être "une priorité". (Reuters): ça ne mange pas de pain.
S'il suffisait de faire assaut de bonnes intentions...
La France reste quantité négligeable dans la diplomatie US et Hollande n'est pas forcément un atout électoral pour O, même si celui-ci ne doit rien négliger.
« Le G8 et le G20 sont des instruments de valorisation d'Obama pour sa campagne présidentielle », indique l’ancien collaborateur de Sarkozy. « Obama a besoin d’un succès. Donc il ne faut pas de clash. Même sur des points techniques, Obama peut se faire critiquer par les républicains et la France se faire accuser d’avoir fait échouer le sommet », précise un conseiller de Hollande. Or le socialiste « a plutôt une préférence pour Obama que pour son concurrent républicain. Nous n’avons pas intérêt à un échec », souligne un diplomate. (Mediapart)
On assiste à des assauts d'amabilité, mais les civilités comptent pour peu. "L'alternance n'existe pas en matière diplomatique, ou si peu...
Quand une petite oligarchie mondiale disserte sur l'état du monde, on ne peut rien attendre de fondamental quant au changement du cours des événements, surtout quand le monde de la finance est repris par ses vieux tropismes, selon la pratique perverse du  scorpion.
Obama se sent, cette fois, menacé par l'état de l'Europe, car la crise européenne  et le problème grec risquent de diffuser une onde de choc aux USA, d'où est parti le mal.
Ce dont on peut être sûr, même si on peut qualifier cette rencontre de pas tout à fait inutile, c'est que  cette grand messe ne sera pas  à la hauteur de la crise de la dette.
La puissance affichée masque mal l'impuissance politique. 
 L’IMPORTANT, C’EST DE PARTICIPER... et d'énoncer quelques  formules creuses
 

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