Dette: on verra plus tard...
_________________________Jusqu'ici tout va bien...
«Une nation fatiguée de longs débats consent volontiers qu’on la dupe, pourvu qu’on la repose» (Alexis de Tocqueville)
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Enfin le repos, au bord de la falaise, mais devant un mur ...
__________" Si repos il y a, celui de l’Amérique sera de courte durée tant la
«solution» à la crise de la dette, entérinée par le Sénat et la Chambre
des représentants, ressemble à un marché de dupes. Certes, après avoir
joué à se faire peur, les dirigeants américains ont su éviter in
extremis une chute en enfer du haut de la fameuse falaise fiscale, qui
risquait d’entraîner une bonne partie de la planète dans la récession.
Mais le petit compromis arraché de haute lutte et dans une atmosphère
délétère par la Maison Blanche a surtout mis en lumière la faiblesse du
pouvoir politique dans un pays qui demeure pourtant la première
puissance mondiale. Non seulement le problème de la démesure de la dette
américaine reste entier mais droite et gauche ont joué leur partition
jusqu’à la caricature ...Quand le
pouvoir politique est aussi faible, il n’y a plus à se demander pourquoi
la finance règne toujours en maître."
______Un compromis boiteux, absolument pas à la hauteur, qui ne fait que reporter le problème à une échéance prochaine, un vrai mur budgétaire. Pas grave, on relèvera le plafond légal de la dette...toujours réaugmentée, atteignant des sommets stratosphériques.
Un plafond sans limites...que le Congrès avait fixé à 16 394 milliards de dollars en août 2011. Une paille!...Le compteur tourne inèxorablement et il n'y a pas de plan B.
_Le grand avantage des Américains, c’est le dollar et le fait qu’ils
peuvent très facilement refinancer leur dette auprès de partenaires
commerciaux – pays asiatiques en tête – en émettant des obligations
d’Etat. Mais jusqu'à quand? N'est-il pas trop tard?
Un remède inapproprié au mal: un durcissement de la fiscalité des plus hauts revenus sera très insuffisant pour redresser les finances américaines.
Les plus hauts revenus peuvent dormir tranquilles, mais jusqu'à quand?...Qui va sauver l'Amérique?
Obama comme Romney laissaient entendre, avant la réélection du premier,
qu’ils se prononceraient pour une nouvelle prolongation des cadeaux
fiscaux de Bush. Seule différence, Obama entend les lever partiellement
pour les revenus au-dessus de 200 000 dollars (156 000 euros)....
_Irresponsable, juge Le Devoir...
La Chine, qui a tout à perdre à une nouvelle récession américaine, prévient: Les USA "ne peuvent vivre éternellement à crédit".
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