lundi 29 avril 2013

Finance: apprentis sorciers

 A quand le prochain krach?
__________________________Ce ne serait qu'une question de temps...car rien n'a vraiment changé dans certaines pratiques bancaires qui ont produit les effets que l'on sait. 
Le Trading haute fréquence (ou haute folie) domine aujourd'hui une grande partie des transactions financières: un système qui fait problème, de l'avis même de certains experts...
__La Bourse n'est plus ce qu'elle était.
Une mutation invisible a transformé le monde de la spéculation dans les trois dernières décennies : près de 70 % des transactions sont maintenant opérées par des ordinateurs, et la puissance boursière s'acquiert essentiellement par la maîtrise des meilleurs algorithmes. Ceux-ci doivent déjouer les pièges des adversaires, à  savoir  déceler dans la variation minime du cours d'un titre le moment pour l'acheter et surtout agir vite, à la vitesse du millionième de seconde. "Le fait de pouvoir montrer aux caméras de télévision des pantins devant des écrans est bien utile pour rassurer l'homme de la rue et masquer la réalité des choses : les marchés ne sont plus qu'un réseau de machines impénétrables"...Le système devient incontrôlable. Non seulement il ne sert plus l'économie dite réelle, mais il flirte en permanence avec les limites de l'écroulement, menaçant de chuter à tout moment, dès lors qu'une série fulgurante d'actions informatiques l'entraîneraient vers le précipice. Cette perspective inquiète les auteurs d'algorithmes eux-mêmes, modernes Frankenstein : l'un d'entre eux, Thomas Peterffy, secoua ainsi, en octobre 2010, le congrès annuel de la World Federation of Exchanges, en déclarant : "Les technologies, la structure des marchés et les nouveaux produits financiers ont évolué plus rapidement que notre capacité à les comprendre et à les contrôler. (...) Le système tout entier est désormais un jeu truqué."
La bourse est devenue un vaste casino géant, tandis que le pillage financier se poursuit.
C'est la domination des algorithmes et des robots. C'est le règne des ordinateurs, fonctionnant à grande vitesse et une d'absurdité galopante.
Selon  Thomas Peterffy, un auteur d’algorithmes très élaborés, des programmes informatiques permettant de procéder à des achats, des ventes et des paris sur les marchés financiers à la vitesse de l’éclair : « Les vingt dernières années ont connu l’émergence des ordinateurs, des communications électroniques, des marchés électroniques, des dark pools, des flash orders, des marchés multiples, des systèmes de négociation alternatifs. Le trading à haute fréquence, Mifid en Europe, Reg NMS aux États-Unis… et ce que nous avons aujourd’hui est un vrai bordel. »... « Pour le grand public, les marchés financiers ressemblent de plus en plus à un casino, sauf qu’un casino est plus transparent et plus simple à comprendre. Si le public en vient à penser que les marchés financiers sont une escroquerie, alors les entreprises et les entrepreneurs n’obtiendront plus les fonds dont ils ont besoin pour développer notre économie, créer des emplois et améliorer le niveau de vie. »
Les marchés financiers ne sont plus ce qu'ils étaient, déconnectés de l'économie réelle.
La technique a rendu les finances encore plus opaques
La question de F.Lordon ne reste-elle pas pertinente: et si on fermait la Bourse ? du moins la partie qui se livre à la prédation financière, déconnectée de l'économie réelle.

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