mardi 18 juin 2013

Grèce: on achève bien un pays...

Toujours plus...vers le fond 
_________________________________________________L'orchestre s'est tu...Sombre symbole.
Comme sur le Titanic, à deux doigts de sombrer?
 "La restructuration de l'audiovisuel public n'accorde plus le budget nécessaire pour le maintien de l'orchestre, vieux de 75 ans et du chœur."
Du jamais vu, même pendant la dictature, relève la presse. (*)
La déshérence imposée, pas seulement culturelle, continue
Les salaires réduits parfois de moitié, les soins qui ne sont plus assurés, la misère des écoles, les sans-abri d'Athènes  la télé publique fermée, malgré la résistance, la braderie au privé, des projet fous en cours, les nouvelles cures d'austérité qui se préparent. 40% des Grecs sont sans couverture sociale ..
La violence économique est partout. Le pays est à bout de forces et l'extrêmisme se nourrit tous les jours un peu plus impunément de la détresse. 
« Solon, réveille-toi, ils sont devenus fous ! ».
"La dette ne doit pas être un perpétuel prétexte à saigner toujours plus les peuples. Plus que jamais, une « seisachteia » s’impose. Qui peut raisonnablement croire que les dettes des Etats seront un jour entièrement remboursées ? C’est aussi une invitation aux peuples européens à reprendre en main leur destin."

Un choc total  
La Grèce est devenue un  pays émergent. 
 Comment osent-ils ?
Les gouvernants européens ont contribué à créer un monstre 
________Et pourtant, pour  Juncker: la Grèce est sur le bon chemin!!
Il ne fallait pas faire entrer la Grèce, disent maintenant des Européistes
Il aurait pu être clair dès le début que le type et le niveau de son économie ne pourraient pas s'aligner sur les critères en vigueur, rivaliser avec celui de  vieilles nations industrielle par exemple. Mais l'aveuglement a été total, avec la complicité des banques comme la maquilleuse Goldman Sachs. On pouvait faire autoroutes et investissements divers à grands coups de subventions, en encourageant du coup la gabegie et une corruption ancienne, la Grèce devait s'aligner, à marche forcée, dans une concurrence libre et faussée, dans un dumping sociale et fiscal généralisé, sur une monnaie taillée pour les plus performants, surtout l'Allemagne, qui a trouvé là-bas un lieu pour des affaires juteuses et des placements bancaires parfois douteux. Les ravages d'une monnaie forte a produit ses effets...
Elle aurait dû se développer à son propre rythme, en marge de l'eurozône, et mener elle-même ses propres réformes nécessaires à son rythme, sans les contraintes que l'on sait, en toute autonomie, avec sa propre monnaie non corsetée. Elle n'aurait peut-être pas autant d'autoroutes, mais elle vivrait mieux qu'aujourd'hui où elle atteint le fond et l'humiliation d'une pauvreté crée de toutes pièces.
Sauver les banques, non la Grèce, est devenu l'arme létale. Les acrobates de la finance ont joué avec le feu.
On en arriverait à penser que cet effondrement était planifié, car les faiblesses d' Athènes, ses errements aussi étaient connus quand sa candidature a été acceptée et des connivences bancaires ont prolongé le mal jusqu'au point fatal. Delors lui-même a fini par admettre que l'intégration de la Grèce avait été une erreur et que l'Allemagne menait un leadership plutôt désastreux . 
_________Le FMI commence timidement  quelques autocritiques.
J.Delors et quelques autres commencent à réaliser les erreurs et les périls.
Il fallait empêcher à tout prix la Grèce de sortir de la zone euro et aussi et surtout il fallait sauver les banques créancières de l’Etat grec. (1)
La BCE, le FMI et l'Union européenne, que l'on appelle la troïka, ont refusé une restructuration immédiate de la dette grecque dès le début de la crise. Résultat de cette décision : ce sont les contribuables européens qui ont payé la facture.
La stratégie de la destruction continue...
___La Grèce, où sur fond de déni démocratique, un parti néonazi (l'Aube dorée, qui s'est d'ailleurs félicité de la fermeture de l'audiovisuel public à Athènes) campe désormais au cœur du paysage politique (lire ici l'article d'Amélie Poinsot). Mais ce monstre est aussi un laboratoire de cette nouvelle Europe que veulent forger les marchés et les artisans des politiques néolibérales.
Le démantèlement de la protection sociale, les privatisations, les purges budgétaires, la découpe de la fonction publique, la précarisation du salariat : tous ces chantiers, qui mettent depuis des mois la Grèce à feu et à sang, sont également ouverts en Italie, au Portugal, en Espagne, en Belgique. Et ils le sont également en France par le gouvernement socialiste de François Hollande (il faut aussi retenir de son hommage à Pierre Mauroy, mardi, sa défense de la « rigueur »).
Lundi, Jean-Claude Juncker, qui fut durant huit ans l'inamovible président de l'Eurogroupe et à ce titre un des premiers responsables de la destruction imposée à la Grèce, s'est autorisé quelques conseils lors d'un voyage à Athènes. Qu'il dirige le Luxembourg, qui demeure l'un des principaux paradis fiscaux au cœur de l'Europe, ne l'empêche nullement de disserter : « Nous avons commis des erreurs, mais qui n'en n'aurait pas commis... L'essentiel, c'est que nous ayons réussi à éviter que la Grèce sorte de la zone euro. » Le Luxembourgeois a, au passage reconnu, que les purges imposées à Athènes en échange de prêts « n'avaient pas coûté un centime aux États européens », ajoutant même : « La BCE a réalisé des bénéfices » ! Oubliant tout de même de préciser que les États et la BCE se retrouvent aujourd'hui à porter les créances dont ont pu se débarrasser les grandes banques...
Au même moment, les experts de la Troïka (FMI, banque centrale européenne et commission européenne) se réinstallaient à Athènes pour vérifier que les politiques européennes étaient bel et bien mises en œuvre. Au centre des désaccords : les licenciements de 4 000 fonctionnaires (dont les salaires ont déjà été diminués de 45 %), dont 2 000 d'ici la fin du mois. Pas assez rapide, a fait savoir la Troïka : le lock-out de l'audiovisuel public permettra de combler le retard...
On se croirait ramené aux sombres années où Churchill disait, dans un autre contexte:  « Il nous faut tenir et dominer Athènes »
______
(*)_ Il serait question aujourd'hui à Athènes de revenir sur cette décision, sous la pression de la rue et des réactions internationales. 
Mais " Les salariés ont de bonnes raisons de s'inquiéter : c'est une tactique bien rodée depuis le début de la crise en Grèce, que d'annoncer le pire pour faire passer un plan derrière... Les salariés de ERT ne sont pas dupes du tour de passe-passe. Il n'est pas exclu que le chef de Nouvelle Démocratie parvienne finalement à atteindre son objectif, à savoir neutraliser ses partenaires et passer pour celui qui a osé s'attaquer au service public. Samaras, le grand réformateur ? Le quotidien conservateur Kathimérini saluait la semaine dernière en lui le « courage » de s'attaquer à un organisme public. Dimanche, Angela Merkel exprimait son respect et son soutien « pour la politique de réformes claires du gouvernement grec »
___ Les masques sont tombés
___ Plans de sauvetage de la Grèce : 77 % des fonds sont allés à la finance
___La Grèce au bord du précipice 
___Seulement une toute petite partie des fonds alloués pour le sauvetage sont allés au peuple
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t il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle. De fait, les dynamiques de l’économie grecque se rapprochent de celles des économies dites « en transition » dans les années 1990, à la différence néanmoins que ces dernières ont pu compter sur des dévaluations massives pour se relancer :
« the dynamics of the Greek recovery resemble those in transition economies in the 1990s, where large reallocations were undertaken in an unstable macroeconomic environment albeit alongside exchange rate depreciation. »
Tout cela est une histoire connue. Les politiques d’ajustement budgétaire et fiscal entraînent une contraction de l’activité, qui entraîne une chute de la collecte fiscale, à la fois parce que la base fiscale se réduit mais aussi parce que le taux de collecte se détériore devant l’insolvabilité d’un nombre grandissant d’agents économiques. Il faut constamment recourir à l’emprunt, jusqu’au moment où un défaut (faute d’avoir procédé en son temps à une restructuration) s’imposera. Clairement, les experts du FMI n’ont pas tiré toutes les leçons de l’histoire de la Russie dans les années 1990 et jusqu’à la crise financière d’août 1998. Il y a donc bien des zones d’ombre et des trous dans ce rapport, mais il a au moins le mérite d’exister et de mettre crûment en lumière la responsabilités des dirigeants européens.
- See more at: http://russeurope.hypotheses.org/1338#sthash.RfMFfu0J.dpuf

et il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle. De fait, les dynamiques de l’économie grecque se rapprochent de celles des économies dites « en transition » dans les années 1990, à la différence néanmoins que ces dernières ont pu compter sur des dévaluations massives pour se relancer :
« the dynamics of the Greek recovery resemble those in transition economies in the 1990s, where large reallocations were undertaken in an unstable macroeconomic environment albeit alongside exchange rate depreciation. »
Tout cela est une histoire connue. Les politiques d’ajustement budgétaire et fiscal entraînent une contraction de l’activité, qui entraîne une chute de la collecte fiscale, à la fois parce que la base fiscale se réduit mais aussi parce que le taux de collecte se détériore devant l’insolvabilité d’un nombre grandissant d’agents économiques. Il faut constamment recourir à l’emprunt, jusqu’au moment où un défaut (faute d’avoir procédé en son temps à une restructuration) s’imposera. Clairement, les experts du FMI n’ont pas tiré toutes les leçons de l’histoire de la Russie dans les années 1990 et jusqu’à la crise financière d’août 1998. Il y a donc bien des zones d’ombre et des trous dans ce rapport, mais il a au moins le mérite d’exister et de mettre crûment en lumière la responsabilités des dirigeants européens.
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et il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle. De fait, les dynamiques de l’économie grecque se rapprochent de celles des économies dites « en transition » dans les années 1990, à la différence néanmoins que ces dernières ont pu compter sur des dévaluations massives pour se relancer :
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il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle. De fait, les dynamiques de l’économie grecque se rapprochent de celles des économies dites « en transition » dans les années 1990, à la différence néanmoins que ces dernières ont pu compter sur des dévaluations massives pour se relancer :
« the dynamics of the Greek recovery resemble those in transition economies in the 1990s, where large reallocations were undertaken in an unstable macroeconomic environment albeit alongside exchange rate depreciation. »
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il faut rappeler à cet égard que le FMI s’est régulièrement et massivement trompé sur les conséquences des importantes dévaluations de ces dernières années (Russie, Argentine) qui ont été en réalité très favorables aux économies concernées, on ne peut que partager le sentiment que cette possibilité est aujourd’hui bien réelle. De fait, les dynamiques de l’économie grecque se rapprochent de celles des économies dites « en transition » dans les années 1990, à la différence néanmoins que ces dernières ont pu compter sur des dévaluations massives pour se relancer :
« the dynamics of the Greek recovery resemble those in transition economies in the 1990s, where large reallocations were undertaken in an unstable macroeconomic environment albeit alongside exchange rate depreciation. »
Tout cela est une histoire connue. Les politiques d’ajustement budgétaire et fiscal entraînent une contraction de l’activité, qui entraîne une chute de la collecte fiscale, à la fois parce que la base fiscale se réduit mais aussi parce que le taux de collecte se détériore devant l’insolvabilité d’un nombre grandissant d’agents économiques. Il faut constamment recourir à l’emprunt, jusqu’au moment où un défaut (faute d’avoir procédé en son temps à une restructuration) s’imposera. Clairement, les experts du FMI n’ont pas tiré toutes les leçons de l’histoire de la Russie dans les années 1990 et jusqu’à la crise financière d’août 1998. Il y a donc bien des zones d’ombre et des trous dans ce rapport, mais il a au moins le mérite d’exister et de mettre crûment en lumière la responsabilités des dirigeants européens.
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