jeudi 2 janvier 2014

2014, année charnière?

Incertitudes d'un temps nouveau...
        Mais le nouveau est toujours relatif et prêt à passer à l'ancien



       [D'après Alain Bertho]
      On peut souhaiter la Nouvelle Année, rite immuable s'il en est, par pure convention, comme c'est généralement le cas, ou comme ça, à la manière plutôt désenchantée de Desproges.
  Ou pour conjurer un futur nous semblant parfois aussi chargé qu'un ciel d'orage.
     Chacun sent la part de convention souvent dérisoire d'une telle démarche parfois contraignante, qui ne va pas parfois sans un certain malaise...surtout peut être plus en cette période où "nous avons perdu notre foi inébranlable dans le fait que la prochaine année puisse être “bonne”. Pour de bonnes et de mauvaises raisons.
Et à minuit, mardi soir, beaucoup se faisaient rituellement la bise en se disant “bonne année... quand même”. Comme s’il fallait qualifier ce vœu incantatoire d’un bémol montrant qu’on n’y croit pas réellement, sans doute plus collectivement qu’individuellement d’ailleurs."
   Le présent pèse sur notre appréhension d'un futur, qui, par définition, nous échappe. Les déclinistes, voyant partout des confirmations de leurs augures,  ont plutôt actuellement pignon sur rue, au nom d'intérêts non explicites. L'optimisme béat n'est pas plus justifié.
 Demain est un chantier qu'il faut remettre en construction, en le dégageant des forces dissolvantes du présent, des marchés déconnectés de l'économie réelle.
Vaste chantier!
   Les risques sont encore nombreux pour l'économie mondiale.
Le pouvoir devenu exorbitant de la Fed n'est pas bon signe. La dictature des banquiers n'est pas menacée..
      2014 peut nous réserver bien des surprises, mais les incertitudes sont grandes et le pire n'est jamais sûr.
Mais l'attentisme élyséen fait rebondir les mêmes questions...
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