D'ailleurs, ils sont sur la bonne voie, confirme Schaüble.
Si c'est lui qui le dit...
Le docteur Merkel, après Barroso, au nom de la BCE et d'une troïka qui se fait discrète, est allée en personne au chevet du grand malade. Démarche pleine de sollicitude, qui va droit au coeur de l'immense cohorte des sans logis, des ventres creux, des enfants sans soins...
ευχαριστώ πολύ! Danke schön!
Son diagnostic est encourageant. Le pronostic vital n'est plus engagé.
C'est rassurant pour ce Land bancaire héllène.
Sa
La Grèce est sur la bonne voie, on peut parler de résurrection.
Comme dans le nouveau livre de la jungle: Confiance!... Confiance!..
Mais le traitement n'est pas terminé, encore un petit effort!
Juste un mauvais moment à passer.
Une bonne purge (la der des der, comme d'habitude) remettra le moribond sur pied..
Le médecin de Molière n'aurait pas dit mieux...
Miracle chez les Héllènes!
_______________________ Sauf que ... les retraités subissent une nouvelle dose d'austérité.
Les privatisations s’accélèrent.
Les gagnants ne sont pas ceux qu'on croit...
"... Ce que certains appellent le « triomphal retour de la Grèce » sur les marchés est d’abord un cadeau fait à la finance qui ne pourrait envisager aussi facilement une telle efficacité dans la cadre d’un système très classique de prêts aux entreprises. Les prétendus investisseurs n’ont évidemment rien à voir avec le goût du risque sur les marchés économiques.
Les entrepreneurs politiques sont aussi les gagnants de ce qui peut être considéré comme
une
réelle opération de communication au bénéfice de l’organisation de
Bruxelles et du pouvoir grec. La Commission se voit confirmée dans ses
activités à un moment où les risques électoraux du mois
de mai ne sont pas négligeables. De la même façon les entrepreneurs
politiques au pouvoir à Athènes peuvent mettre en avant ce qui peut
apparaitre comme un réel succès. Organisation de Bruxelles
et pouvoir grec coopèrent pour mieux affronter l’avenir. Gagner du
temps reste le mot d’ordre de la gestion de la grande crise.
A l’inverse
l’opération est fort couteuse pour les salariés , consommateurs ou
retraités grecs, des groupes pour lesquels la pression
sociale/fiscale ne pourra que se renforcer.
Tout d’abord conforter l’euro en Grèce, c’est-à-dire laisser entre les
mains de pauvres une
monnaie de réserve à cours élevé, c’est continuer à
désindustrialiser la Grèce sauf à en faire une petite chine avec des
salaires chinois, ce qui semble ici et là émerger.
Mais surtout le
retour du financement public par les marchés doit être supporté par de
nouvelles charges : comment servir un taux de
4,95% sur de la dette nouvelle avec un taux de croissance qui
restera proche de 0,6% ? Ajoutons que ce taux de l’intérêt doit être
« complété » par une déflation qui atteint
maintenant le rythme annuel de 1,3% l’an. C’est dire qu’en valeur,
la croissance grecque restera négative en 2014.
Le gâteau
diminuant et les prélèvements financiers augmentant, c’est bien le
citoyen grec qui sera amené à régler la note de ce miracle des
marchés."
Bref, la braderie continue... Mais à part ça, madame la Chancellière, tout va très bien...♪♫♪
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Relayé par Agoravox
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