Si Dieu s'est absenté de notre culture, comme on dit, il revient en force sous d'autres formes et en d'autres lieux.
Chacun tire la (divine) couverture à soi. Question de prestige!
Mais le grand Manitou n'en a cure. Il se rit de la folie des hommes, barbus ou non.
Au nom de Dieu, que ne fait-on pas!
Il n'en finit donc pas de mourir, nonobstant Nietzsche.
On peut toujours avoir un doute.
D'abord très léger,envers et contre (presque) tous, même dès l'enfance, quand on récite par coeur et mécaniquement les formules du catéchismes, puis de plus en plus insistant, marqué.
Puis il se confirme et prend corps, mais il faut du temps, car le doute est supposé être la pire offense, comme il apparaît dans le Nom de la Rose. Mais il est libérateur.
Il est des passeurs. Lucrèce et Spinoza, entre autres, qui peuvent donner un coup de main, faciliter le passage, le franchissement d'une limite libératrice..
'Il devient alors vain de s'adresser à un fantôme.
Pourtant certains s'y essaient encore, mais avec une saine dérision amusée, comme pour conforter leur nouvelle certitude, en envoyant, par exemple, une Lettre ouverte à Dieu, qu'aucun facteur céleste n'acheminera jamais...
On peut toujours écrire, ça ne mange pas de pain (béni), mais le Créateur est en RTT perpétuel et son humour dépasse un peu notre compréhension...
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