vendredi 5 décembre 2014

Lire, encore...

      Je lis, tu lis, il lit, nous lisons, vous lisez, ils lisent...
                 Pourquoi lire?
Parce que... 
                 Lire ne sert à rien. C'est pour cela que c'est une grande chose...
    Lire, c'est vivre.
La lecture a en elle-même sa pleine justification.
Certes, ne pas lire n'empêche pas de vivre.
     Mais il y a vivre et vivre...
On peut lire pour bien des raisons, pas toujours conscientes, côtoyer des genres bien différents, changer de goût avec le temps et l'humeur, mais si la lecture nous prend, nous sommes sauvés...pas seulement de l'ennui qui toujours guette, mais aussi de nos horizons limités, de notre esprit en sommeil, de nos facultés étriquées...
    Du temps perdu? Si on veut...Mais que serait un monde où n'existerait que le critère d'utilité ?
...Le plaisir du texte n'a pas d'équivalent, quand on ne lit pas par devoir ou par nécessité.
     Mais la lecture est peut-être en danger. On ne lirait plus...
Le tout-numérique semble une des  menaces, même si, à l'aube d'une ère nouvelle, des questions se posent encore, notamment au sujet du e-book.
   Il est tout de même absurde étrange, surréaliste, que des élèves, comme Julien Sorel dans son enfance, puissent se voir reprocher de lire beaucoup trop! (sic)
   La lecture serait donc élitiste?
C'est en lisant qu'on devient lecteur, ouvert au monde  et à l'expérience humaine en général.
    La lecture par survol n'est pas sans incidence.
        «Il y a une inquiétude sur le fait que l'affinité des jeunes enfants avec des appareils électroniques de leurs parents et souvent leur maîtrise [de ces derniers] puissent freiner le développement de leurs capacités à lire en profondeur».
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