mardi 13 janvier 2015

Au revoir, Bernard Maris

 Cher oncle Bernard

               Parti tragiquement avec vos amis de Charlie.
    Vous allez nous manquer.
Vous fûtes tout le contraire d'un économiste à gage ou d'un économiste myope et dogmatique comme il en existe tant, ayant pignon sur medias.
   Un esprit libre. Un humour désarmant et décapant.
Un chercheur modeste et un passeur, critique inconditionnel du monde de la finance.
  Un brin provocateur, iconoclaste quand il le fallait, n'hésitant à mettre le pieds dans le plat et à s'aventurer sur des chemins inédits.
Beaucoup d'économistes médiatiques se sont fourvoyés dans une discipline close sur ses propres présupposés, non soumise à l'autocritique, alimentant la crise qu'ils n'avaient pas vu venir.
Selon Paul Jorion,  Bernard dénonçait  les ravages de la mondialisation financière actuelle, mais aussi les différentes formes de terrorisme, pétries de la haine de l’autre. Un courage et une lucidité totale
  Un énorme gâchis!
S'il était encore parmi nous, il aurait pu dire sans doute, à la suite de J Stoltenberg



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Les gens exigent la liberté d’expression pour compenser la liberté de pensée qu’ils préfèrent éviter.” [Sören Kierkegaard]
Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre, et finit par perdre les deux.” [Benjamin Franklin]
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.” [Martin Luther-King]
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