dimanche 18 janvier 2015

Gourou de chez nous

Il est connu, archiconnu.
                                  Il est partout!
       Encore (relativement) jeune, mais déjà une longue carrière...
  Il aura tout fait: économiste (?), écrivain (ou écrivant), banquier(?), conseiller du prince, musicien, coureur de studios et d'hebdos, visionnaire(?), etc...Un phare de la pensée!
         Mondialiste affirmé, d'esprit transnational, bohème incarné, mille projets dans la tête, un peu piqueur d'idées, Attila Attali passe toutes les frontières, survole tous les sujets, écrit sans relâche. 
Notre Pic de la Mirandole tutoie parfois les sommets...
Mais quand prend-il le temps de dormir?
      Il est pourtant loin d'être indispensable...disent des mauvaises langues.
Ce présumé de gauche fut sarkozien d'occasion. Tous les rateliers lui conviennent.
          Comme dans un auberge espagnole, on trouve de tout chez cet homme pressé, toujours entre deux avions: le meilleur (mais il faut bien chercher...) et le pire.
   Comme dit J. Gadrey: la trajectoire intellectuelle de Jacques Attali (50 livres depuis les années 1970) est un exemple sans équivalent de zapping entre des idées et propositions aussi « positives » que contradictoires, entre son rapport sur la « libération » de la croissance française, qui était un hymne à la libéralisation compétitive, jusqu’à des idées humanistes, critiques des marchés, voire altermondialistes comme on va le voir. Sans parler des idées plagiées, ou des idées bisounours (comme celle-ci, dans le rapport : « chacun a intérêt au bonheur de l’autre. »
  ______________   Il lui vient parfois, reconnaissons le, quelques lueurs, comme lorsqu'il disait qu' un économiste est une personne capable d'expliquer rationnellement le lendemain ce qu'elle avait été incapable de prévoir la veille.
  Belle autocritique! 
             Ou, à propos de la grand messe des puissants de Davos: 
,Le Forum économique mondial n'est qu'un "café du commerce"..."les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage. [...] Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont". "Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères", ajoutait jacques Attali, précisant cependant saluer "le génie" de son fondateur Klaus Schwab."
    Ou, plus osé: « Les Anglo-Saxons n'ont pas supprimé les paradis fiscaux, ils ont éliminé leurs concurrents »
     Mais comment a-t-il trouvé ça?.
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