lundi 26 janvier 2015

Grece: lundi normal...

 Le soleil se lève sur l'Acropole



Un lundi vraiment normal?
     Enfin une sortie du désastre humanitaire pour une majorité de Grecs? 
          C'est le printemps avant le printemps.
                 Ευχαριστούμε τον ελληνικό λαό, η ψήφος σας εμπνέει όλη την Ευρώπη
          
        Difficile de prendre la mesure de l'événement, mais c'est un tournant. Un séisme même.
    Mais le plus dur commence, de gros dossiers sont sur la table et le succès n'est pas assuré. Tant de temps a été perdu, tant d'erreurs et de fautes ont été faites et entretenues par les instances européennes et la voracité bancaire. Le pays est entre doute et espoir...
    Ainsi, on déverse presque mille milliards d'euros pour la relance de l'économie européenne , sans effet assuré, car les banques en feront ce qu'elles veulent, et on ne serait pas capable de résorber une dette bien moindre (aux intérêts monumentaux)?
  DSK fut un de ceux qui réclamait l'effacement de la dette grecque.
    On a bien supprimé en 1953 la dette allemande , qui a permis le décollage "miraculeux" de ce pays. (*)
Et on ne serait pas prêt à aider la Grèce à bout de souffle (un désastre humanitaire!) à résorber sa part de dette injuste, à la restructurer, la renégocier, à l'étaler et à l'aider à faire les réformes institutionnelles qui s'imposent, et dont personne ne s'était soucié jusque là?   Sur ce point, l'Europe joue son avenir.
       L' Equateur a montré la voie à sa manière
Il se pourrait que la Grèce puisse forcer l’Europe à changer...
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(*)  La Grèce a subi une occupation nazie cruelle et ruineuse, puis une guerre civile, enfin une dictature dispendieuse. Sans oublier le demi-siècle des Caramanlis où la dette explosa, laissant les privilèges s'épanouir (Eglise, armateurs, armée...) Une histoire jeune et tourmentée. Enfin une introduction indue dans l'eurozone.
 L'Allemagne bénéficié plusieurs fois d'une remise de dettes et ses créanciers fermaient les yeux.
L'Allemagne fut un temps la reine de la dette, reconnaît un économiste allemand.
Une question reste en suspend:  les 300 milliards d'euros que l'Allemagne doit à la Grèce pour l'occupation nazie
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- Kleptocratie et dette grecque 
- Réformer le système monétaire 
- Pour la Grèce, changer l'Europe
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