jeudi 26 février 2015

Haine des livres

Signé Daesh
                  Ce n'est pas nouveau dans l'histoire.
                                     Mais c'est toujours aussi terrible.
Une logique destructrice.
La haine étant le carburant de la pensée sectaire et fanatique
Les autodafés, on connaît, malheureusement.
   Les Talibans ont montré le chemin aux islamo-dingos de L'Etat islamique à Mossoul,enfants de l'Arabie Saoudite.
     Daesh est à l'oeuvre, sur les sentiers de la purification. 
      Une pureté obsessionnelle et dévoyée qui mène au pire.
On trouve toujours plus impur, même dans la même mouvance
croyante: c'est l'Islam contre l'Islam. 
L'autodestruction à terme...Le chaos.
  Une maladie de l'esprit sclérosé, où la raison est congédiée, encore plus l'esprit critique et l'autodérision.
 Une religion du Livre, pris à la lettre, décontextualisé, fétichisé, détruisant les (autres)livres, vus comme des dangers.
 Bagdad n'est plus Bagdad.
    La peur est le pendant de la haine. Peur d'une remise en question. Peur du doute, qui pourrait naître au contact d'une pensée différente.
    Le sommeil de la raison engendre des monstres, selon Goya.
          C'est la marque de tous les fondamentalismes,  à des degrés divers.
   Brûler complètement, sans résidu, avec méthode, à la bonne température: Fahrenheit 451...
____ Lire pourtant libère, c'est le bon sens même.
H Heine disait avec raison: « Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes. »
____C’est si dangereux, un peuple qui sait lire !
Mais c’est encore plus dangereux, un peuple qui ne sait pas lire.
« Si vous trouvez que l’enseignement coûte trop cher, essayez l’ignorance » (A. Lincoln)

_________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire