...Qui ne sont presque jamais dites
Dernières nouvelles du Pipelistan.
IL n'est pas question d'expliquer complètement la complexité des conflits imbriqués en cours au M.O,. d'absoudre l'une ou l'autre des parties engagées dans cette marmite du diable et surtout pas d' innocenter le régime de Assad, victime en un sens de la vindicte de différentes amies/ennemies coalitions sunnites et de la passivité ou de la vindicte de certains pays occidentaux.
Il s'agit de comprendre( en partie) les enjeux initiaux.
Le conflit a toutes les apparences d'une conflit idéologico-religieux
Mais le Moyen-Orient compliqué, surtout depuis les accords Sykes-Picot, voulant mettre fin à l'empire ottoman par des promesses non tenues, est vite devenu une carte géopolitique et pétrolière importante pour les nations européennes, puis pour les USA. Qu'on relise, entre autres, l'histoire de l'Iran et le complot contre Mossadegh.
De même que l'attaque de l'Irak avait comme objectif prioritaire le contrôle du pétrole, de l'aveu (tardif) de responsables US.
Comme l' explique par le menu M Auzannerau dans l 'Or noir, qui fait une analyse poussée des dessous pétroliers de maints conflits politiques depuis le début du XX° siècle.
En Syrie, il est aussi question de cela. Non pas que le pays possède des ressources propres , mais parce qu'il est un passage quasi-obligé et convoité pour l'acheminement du gaz, une sorte de Pipelistan, quoi, qui fait partie des projets de pays comme le Qatar.
On comprend mieux pourquoi les refus de Assad aient suscité l'animosité de ses voisins sunnites contre son caractère laÏc, ses alliances chiites, ses réticences, et s'expliquent mieux les complicités de la Turquie, l'inertie coupable de certains pays, les accusations de ceux qui se disent amis du Qatar, accueillants à ses faveurs.
Pour le dire crûment, la Syrie se présente comme otage d'une bataille pour l'énergie, qui devient si problématique,.pour notamment ne plus être aussi dépendant du gaz russe à l'Ouest.
Rien à voir avec une théorie quelconque du complot, si on se réfère à l'histoire passée, proche ou plus lointaine. Ni avec une absolution de Damas, dont on connaît les dérives.
C'est toujours comme ça...Il faut masquer les vrais enjeux; détourner l'attention, trouver des prétextes pour des affrontement d'une autre nature. On commence à y voir un peu plus clair...
Certains le savaient depuis longtemps et se taisaient. Aujourd'hui, des langues de délient:
______(1)-Comme Robert Kennedy , qui, dénonçant le conflit en Syrie, y voit une guerre pour un pipeline.
Il ne fait que confirmer, au fond, ce que nombre d'observateurs pensent
depuis un moment, à savoir que la « guerre au terrorisme » est le
paravent d'une guerre pour le pétrole, et que les groupes jihadistes
sont comme des « proxys », qui permettent une guerre par procuration entre grandes puissances.
Les intérêts américains sont impliqués depuis le début du XX° siècle dans la politique moyen-orientale, pour des raisons qui n'ont rien de désintéressées.
Lors d'une rencontre à la Maison Blanche entre le directeur de la planification de la CIA, Frank Wisner,
et John Foster Dulles, en septembre 1957, Eisenhower fit cette
recommandation à l'Agence, selon une note enregistrée par son
secrétaire, le général Andrew J. Goodpaster : « Nous devrions faire tout notre possible pour insister sur l'aspect "guerre sainte". » Comme l'écrit RFK Jr., « la CIA a entretenu un violent jihadisme comme arme de la Guerre froide »...
Si, de notre point de vue, notre guerre contre Bachar el-Assad
débuta avec les manifestations civiles et pacifiques du Printemps arabe
en 2011, pour eux, elle débuta en 2009, quand le Qatar proposa de construire un pipeline de 1500 kilomètres et de 10 milliards de dollars à travers l'Arabie saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie.
Ce pipeline devait relier directement le Qatar aux marchés de
l'énergie européens via des terminaux de distribution en Turquie ; cette
dernière aurait empoché d'importantes taxes de transit. Le pipeline
Qatar/Turquie aurait donné aux royaumes sunnites du Golfe persique une
domination décisive sur les marchés mondiaux du gaz naturel et renforcé
le Qatar, le plus proche allié des États-Unis dans le monde arabe.
L'Union européenne, dont 30 % du gaz provient de Russie, était également
désireuse de ce pipeline, qui aurait offert à ses membres de l'énergie
bon marché et un soulagement vis-à-vis de l'influence politique et
économique étouffante de Vladimir Poutine. Le pipeline aurait bénéficié
aussi à l'Arabie saoudite sunnite en lui donnant un point d'appui dans
la Syrie dominée par un régime alaouite assimilé au chiisme.
__RFK Jr. en vient alors au coeur de son propos, sur l'origine de la guerre en Syrie :
« Des câbles secrets et des rapports des services de renseignement
américains, saoudiens et israéliens indiquent qu'au moment où Assad
rejeta le pipeline du Qatar, des planificateurs arrivèrent rapidement au
consensus que fomenter une insurrection sunnite en Syrie pour renverser
le peu coopérant Bachar el-Assad serait une voie praticable pour
réaliser l'objectif partagé de l'achèvement du pipeline Qatar/Turquie. En
2009, d'après WikiLeaks, peu après que Bachar el-Assad rejeta le
pipeline du Qatar, la CIA commença à financer les groupes d'opposition
en Syrie. Il est important de noter que c'était bien avant le soulèvement contre Assad engendré par le Printemps arabe. »...
...En dépit de la couverture médiatique dominante, les planificateurs du renseignement américain savaient depuis le début que leurs « pipelines proxies » étaient des jihadistes radicaux
qui se tailleraient probablement un tout nouveau califat islamique dans
les régions sunnites de Syrie et d'Irak. Deux ans avant que les
coupeurs de gorges de l'État islamique en Irak et au Levant
n'apparaissent sur la scène internationale, une étude de sept pages de la Defense Intelligence Agency
(qui fonctionne sous la juridiction du Département de la Défense),
datée du 12 août 2012, obtenue par le groupe Judicial Watch, avertissait
que, grâce au soutien des États-Unis et de la coalition sunnite aux
jihadistes sunnites radicaux, « les salafistes, les Frères musulmans
et Al Qaïda en Irak (aujourd'hui EIIL), sont les forces majeures
conduisant l'insurrection en Syrie ».
Utilisant les financements des États-Unis et des États du Gofle, ces
groupes avaient fait évoluer les manifestations pacifiques contre Bachar
el-Assad dans « une direction clairement sectaire » (sunnites contre chiites). Le rapport note que le conflit s'est transformé en une guerre civile sectaire, appuyée par « les pouvoirs religieux et politiques » sunnites. Il dépeint le conflit syrien comme une guerre globale pour le contrôle des ressources de la région, avec « l'Occident,
les pays du Golfe et la Turquie supportant l'opposition [à Assad],
tandis que la Russie, la Chine et l'Iran soutiennent le régime »...
Les auteurs du rapport du Pentagone « semblent approuver l'apparition prévisible du califat de l'État islamique », écrit RFK Jr., qui les cite : « Si
la situation se démêle, il y a une possibilité d'établir une
principauté salafiste déclarée ou non déclarée dans l'est de la Syrie
(Hasaka et Der Zor) et c'est précisément ce que les puissances qui
soutiennent l'opposition veulent dans le but d'isoler le régime syrien. »
Le rapport du Pentagone avertit que cette nouvelle principauté pourrait
s'étendre au-delà de la frontière irakienne, jusqu'à Mossoul et Ramadi
et « déclarer un État islamique par l'entremise de son alliance avec d'autres organisations terroristes en Irak et en Syrie ».
RFK Jr. ne peut qu'aboutir au constat suivant :
__________« Bien sûr, c'est précisément ce qui s'est produit. Non par
coïncidence, les régions de Syrie occupées par l'État islamique
englobent exactement la route proposée pour le pipeline du Qatar. »
_____(2) L'ambassadeur de l'Inde en Syrie le confirme : la guerre en Syrie a été fomentée de l'extérieur _ (confirmation ici)
...La guerre a été importée du dehors, entre autres par les pays du Golfe
et Al-Qaïda. Les Etats-Unis y ont collaboré en soutenant le Front
Al-Nusra. Assad a sous-estimé le danger – parce qu’il pensait que son
peuple le suivrait. De 2009 à 2012, V. P. Haran a été ambassadeur de
l’Inde en Syrie. Il s’en est entretenu avec le magazine indien Fountain Ink,
plusieurs fois primé, expliquant comment certains des médias ont
amplifié la révolte, et sur l’évidence de la présence d’Al-Qaïda sur le
terrain dès les premiers jours du conflit. L’évaluation de l’ambassadeur
confirme l’analyse du journaliste américain Seymour Hersh selon
laquelle Assad n’avait à craindre aucune opposition militante dans son
propre peuple.
_________________(3) -La guerre de Syrie est donc finalement encore (et aussi) une guerre pour le pétrole et le gaz
Il ne fait guère de doute que ces analyses, qui ne sont pas vraiment des révélations, maintenant mieux connues de maints belligérants, ne sont pas pour rien dans les valse-hésitations des USA, des ambiguïtés de la Turquie, du tardif et timide rapprochement diplomatique de Paris vers Damas et Moscou, mieux conscient des dangers de la boïte de Pandore ouverte par intérêts à courte vue...
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- Quand les djihadistes étaient nos amis.
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