jeudi 21 juillet 2016

Contexte syrien

Chaudron du diable
                                Dans le chaudron infernal syrien et le chaos qui se prolonge dramatiquement, où l'esprit perd ses repères dans le jeu des affrontements, des rebondissements, des double-jeux, des alliances et des rapprochements visibles ou moins visibles, paradoxaux parfois, il est une dimension qui n'est que rarement prise en compte pour comprendre mieux ce qui se passe dès l'origine, dans ce chaos à notre porte..
      Comme le signalait le juriste Robert Kennedy, qui est tout saut un complotiste, les intérêts pétroliers et gazeux sont les racines sous-jacentes d'affrontements qui a première vue paraissent dénués de significations autres que politico-religieuses.
      Dans le traitement journalier de l'information, souvent sinistre et désespérante,  l'événementiel prime sur le structurel. Les causes profondes et premières sont soit méconnues, soit masquées.
      Que la guerre de Syrie soit aussi une guerre pour le pétrole et le gaz en étonnerait plus d'un; un peu comme, mutatis mutandis, l'opération Barbarossa visait aussi à conquérir les champs de pétrole caucasien et les matières premières agricoles de l'Ukraine.
     Les gisements d'hydrocarbures sont de plus en plus convoités, à l'heure où les manques pointent à l'horizon énergétiques et où les grandes puissances avancent leur pion de manière souvent masquée et machiavélique.
   La Syrie, quelles que soient les responsabilités écrasantes de ses dirigeants, se présente comme un champ de bataille pour les approvisionnement pétroliers, avivés par les tensions russo-européennes et américaines? Personne n'est innocent dans ce jeu d'échec pervers et de cartes pipées. Un billard à multiples bandes.
    Les Américains y ont créé un Frankenstein qu'ils ne maîtrisent plus, comme ce fut le cas en Afghanistan, dans un contexte différent. 
         L'excrément du diable, selon l'expression de Alfonso, n'a pas fini d'empoisonner la vie de la planète...
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