La droite se cherche un leader, un futur champion.
En toute sérénitude.... et franchitude.
Mais dans la grande cour de récréation où se chamaillent les jeunes et les moins jeunes, la plupart ayant déjà fait leurs preuves (pour beaucoup la mémoire défaille), il était inévitable, que dans cette précampagne évitable, hors-constitution, cette élection avant l'élection, on fasse assaut de droitisation, en renforçant la personnification, à grands renforts de démagogie et d' irréalisme.
Quel sera le mieux disant libéral dans cette course au désengagement de plus en plus marqué de l'Etat, bientôt réduit à de strictes fonctions régaliennes, laissant un peu plus faire le marché et la concurrence "libre et non faussée"...
Finalement, que des nuances, derrière le convenu, les outrances ou les vagues promesses, qui n'engagent personne.
Un beau show quand même, relativement policé, par rapport aux habitudes.
Mais, à quelques nuances près, c'est toujours le même logiciel, comme si rien n'avait été retenu de la crise qui n'a pas fini de produire ses effets, comme si les problèmes de fond ne devaient pas être abordés. On verra plus tard...
...Ce logiciel qui échoue depuis plus
de quatre ans. Et penser qu’accélérer plutôt que de changer de logiciel
résoudra nos problèmes est complètement illusoire. Au contraire, les
coupes prévues ne feraient que prolonger notre torpeur économique, tout en
dégradant la qualité de notre service public, alors même que l’exemple
britannique... nous démontre que ce n’est pas
la voie à suivre. Les milliards de baisses d’impôt sur les entreprises sont à
contre-temps d’une
époque où leurs bénéfices sont au plus haut, et ne feraient qu’enrichir des
actionnaires, qui n’en ont pas besoin, au détriment de l’ensemble de la
collectivité. De même, la suppression de l’ISF est à contre-temps d’une
époque où les inégalités explosent...
Un débat hors-sol, où l'essentiel fut prudemment laissé de côté..
Chacun est resté dans son couloir pour défendre ses marottes et se
plaindre de ne pas avoir assez de temps pour le faire. Avec des
propositions qui se ressemblent dans les grandes lignes, la discussion
ne pouvait que tourner court.
Et pourtant, ils devraient savoir.
Alors que, même au FMI, on commence (un peu) à battre sa coulpe. O My God!
Le concours au moins disant social est donc lancé...L'Elysée a déverrouillé un tabou...Alors, pourquoi se gêner?......
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