Le pape François au centre de virulentes attaques.
Les conservateurs de la Curie ne veulent rien lâcher.
La question du pouvoir rebondit, loin de l'image officielle et des saintes génuflexions.
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__ Stephen Bannon, l'éminence grise de la Maison Blanche
, , SStephen Bannon, dit « Steve », ancien patron de choc du brûlot d'extrême droite Breitbart News et cerveau nationaliste de la victoire du 8 novembre, n’est plus seulement le premier conseiller stratégique de Trump à la Maison Blanche, mais un membre à part entière du cénacle le plus exclusif de l’administration, le fameux « comité des principaux » du Conseil de sécurité nationale.
À ce titre, le chantre officiel de « l’Amérique d’abord » (« America first »), héraut sans scrupules des valeurs blanches du « Heartland » (le « cœur bouillant de la nation »), est désormais l’égal des secrétaires à la défense, à la justice ou aux affaires étrangères, dans un cercle dont les débats confidentiels sont le préambule à toutes les décisions du président en matière de protection du territoire....
Un homme inquiétant, admiré par MM Le Pen..
____________________________________________________________ __ Conflits d'intérêt et intense lobbying à Bruxelles
Après l'affaire Barroso , Guy Verhofstadt pointé du doigt pour de potentiels conflits d’intérêts
Sur les perturbateurs endocriniens; le lobying ne faiblit pas
__ L’UE relance l’ambitieux projet d’harmonisation fiscale:
. ...S’il est adopté, ce nouveau régime sera obligatoire pour les plus grandes entreprises, celles au chiffre d’affaires supérieur à 750 millions d’euros, qui seront imposées là où elles font des bénéfices. Les Etats continueraient certes à se faire concurrence, dans la mesure où ils resteraient, quoi qu’il arrive, maîtres de leur taux d’imposition sur les sociétés...
C'est l'Irlande qui se réjouit......
__ Europe: le point de vue de Jean-Pierre Chevènement:.
... Il y a encore beaucoup à faire. Je montre les problèmes démographiques de l’Allemagne, qui dominent à mon avis tous les autres, et la manière dont elle y répond, qui est peut-être bonne pour elle à court terme, mais pas pour l’Europe dans son ensemble. Nous devrions changer de modèle de développement. Nous devons retrouver, à l’échelle de la zone euro tout entière, un taux de croissance plus élevé pour résorber le chômage qui pèse sur l’avenir de notre jeunesse et sur l’équilibre moral et politique de nos sociétés. Pour cela introduire plus de flexibilité dans l’organisation économique et monétaire de l’Europe. Redonner au marché intérieur européen un rôle moteur qu’il a perdu du fait des politiques ordo-libérales impulsées par la Commission européenne. Lancer de grandes initiatives de politique industrielle pour contrer le monopole du GAFA (Google, Apple, Face Book, Amazon), muscler notre outil et nos industries de défense, lancer une grande initiative de co-développement avec l’Afrique, seule réponse à un défi migratoire que nos sociétés sont incapables de relever. Tout cela ne sera pas possible si nous ne parvenons pas à convaincre l’Allemagne de « changer de braquet ». J’ai cru, au début des années 2000, qu’une sorte de « gaullisme allemand » pourrait prendre forme. Or, l’Allemagne ne semble pas aujourd’hui concevoir son avenir en dehors d’une « globalisation » toujours plus poussée. C’est une erreur. Le commerce international ralentit. L’administration américaine accable les entreprises allemandes comme les nôtres d’amendes colossales (Deutsche Bank après Volkswagen). Les sanctions contre la Russie pénalisent l’Allemagne comme la France et l’Italie. Il devient urgent de resserrer le dialogue franco-allemand en le recentrant sur les sujets de fond. Le traité de l’Elysée (1963) est resté largement virtuel. Il est temps d’en faire une réalité.
L’Union européenne serait pour vous un « néo-féodalisme post-moderne ».
C’est au monde globalisé que j’applique cette formule que j’emprunte à Alain Supiot, professeur au Collège de France . L’Union européenne telle qu’elle fonctionne est ressentie comme non-démocratique. Je propose que l’administration dépende d’une autorité politique légitime, le Conseil des Chefs d’Etat et de gouvernement, et non d’une autorité hors-sol comme la Commission, dont on ne sait pas de quelle légitimité elle procède. Ce sont des gens que personne ne connaît ! Il est de temps de restaurer la transparence des débats et de faire que les citoyens des pays européens se sentent dirigés par des responsables qu’ils ont élus. Il est temps de remettre la démocratie au cœur du fonctionnement des institutions européennes. La démocratie fonctionne dans les nations parce que la loi de la majorité ne peut s’appliquer que là où existe un fort sentiment d’appartenance. Les nations peuvent déléguer des compétences à condition que l’exercice de celles-ci soit démocratiquement contrôlé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. D’où la crise de l’Europe actuelle. On n’y remédiera que par un nouveau traité.
En sortant de l’Euro ?
Non, en changeant sa nature. On pourrait, de manière concertée avec l’Allemagne, faire de l’euro une monnaie commune, mais qui restaure les mécanismes de flexibilité dont nous avons besoin entre les différents pays. Joseph Stiglitz l’a bien expliqué en 600 pages. En quelques lignes, la monnaie commune serait réservée aux transactions internationales. Un SME bis serait reconstitué. Les parités entre les devises nationales reflèteraient l’évolution de la compétitivité des différentes économies depuis la création de la monnaie unique, en 1999. Ainsi seraient évitées les politiques de dévaluation interne qui plombent la croissance. Serait également surmontée la coupure de l’Europe entre pays appartenant ou non à la zone euro. Le vice fondamental de la monnaie unique qui rassemble sous son toit des économies par trop hétérogènes, serait corrigé. Naturellement cela suppose un accord avec l’Allemagne. En attendant, il faudra faire avec la Banque Centrale européenne qui a déjà su faire évoluer son rôle mais une solution plus durable est préférable."
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