Mais c'était avant...
Bien souvent le vent tourne...
« le Romain qui ressemble le plus à Macron, c’est Macron » , ou plus précisément « Naevius Sutorius Macro, dit Macron ». Edouard décrit avec malice ce « haut fonctionnaire devenu, à la faveur d’une révolution de palais, le conseiller de Tibère, empereur détaché des affaires courantes » , chef qu’il « finira par assassiner ».
 Le député de Seine-Maritime dépeint un Emmanuel Macron « tribun adepte d’un populisme désinvolte », « qui n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier ».
 Le député de Seine-Maritime dépeint un Emmanuel Macron « tribun adepte d’un populisme désinvolte », « qui n’assume rien mais promet tout, avec la fougue d’un conquérant juvénile et le cynisme d’un vieux routier ».« Il marche sur l’eau en ce moment », note M. Philippe le 15 février. Et d’ironiser sur l’attitude christique du candidat : « Il guérit les aveugles, il multiplie les pains, il répand la bonne parole. A la France paralysée, il ordonne “Lève-toi et en marche !” (...) Et tout ça tout seul, sans réel programme ni réelle équipe. Il suffit de croire en lui. D’avoir la foi. » Le maire du Havre cite alors Saint-Matthieu – « par ailleurs saint patron des banquiers, ça ne s’invente pas » – rapportant les paroles de Jésus : « Car il en viendra beaucoup sous mon nom qui diront : “C’est moi le Christ”, et ils abuseront bien des gens. »
Le 15 mars, Edouard Philippe constate que, comme Marine Le Pen, Emmanuel Macron s’est « affranchi d’une règle simple consistant à dire à quel camp on appartient ». Dans la grammaire de la politique, « Macron serait le plus-que-parfait », écrit-il : « Qui faisait encore quelques fautes d’accord au début (...) mais qui a vite appris, comme un élève doué qui espère compenser par son intelligence son manque d’expérience ». Désormais, note-t-il, « il transgresse » et « revendique son immaturité ».....
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