mercredi 28 juin 2017

Les Syriens et les autres

MO: un chaos programmé
                                           C'est déjà une (presque) vieille politique, celle des néoconservateurs américains consistant à considérer le Moyen_Orient comme un lieu de déconstruction pour recréer leur ordre propre, en fonction de leurs intérêts et de leurs alliances, surtout pétroliers et géopolitiques.   C'est la théorie de la destruction créatrice chère à Georges Bush, lors de l'intervention en Irak et en Afghanistan. On en connaît les résultats.
            Ce fut bien un désordre dont on ne voit pas la fin. Et sur ce désordre, un chaos qui dure, de plus en plus meurtrier et internationalisé.  Daech fut l'ultime enfant exporté de ce chaos, un chaos encore plus grand et dangereux, qui réveilla les antagonismes religieux. On créa un Frankenstein, qui échappe à toute maîtrise, même si on semble s'acheminer vers une certaine issue, du moins en Syrie.
   Les accords de Sikes-Picot avait déjà imposé un ordre occidental sur les ruines de l'empire ottoman.
   ___________             C'est ce que que nous rappelle utilement l'émission d'Arte hier soirdans les décombres de Daech
        Une approche partielle, mais intéressante à plus d'un titre.
  Sous les succès claironnés contre Daech, qui fut bien utile à certaines puissances, on pointe d'autres conflits sous-jacents, pas seulement entre des puissances locales.
      Un culbuto ou un jeu de domino dangereux, dans cet Orient compliqué, dont on ne voit où il peut mener, sinon au pire, où la désinformation domine, comme dans tous conflits, qui ne pourra déboucher maintenant sur aucune bonne solution.
   Le Quai d’Orsay commence à reconnaître ses erreurs d’analyse et Emmanuel Macron annonce un virage diplomatique tardif.
       Difficile d'éviter la propagande et la langue de bois.
      Les mutations géopolitiques en cours sont encore peu discernables et les destins de l'Irak et de la Syrie restent improbables.
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