Pour seulement pour elles. Pour nous aussi.
__ Mais bonne nouvelle pour les rentiers.
__ Palestine: fragile espoir .
Mais les désillusions ont déjà été nombreuses.
__ Luxembourg, terre d'accueil. Découvrez ses secrets.
Mais Dublin n'est pas mal non plus.
__ Glyphosate: une désinformation bien organisée.
__ Loi antiterroriste et droits de l'homme : l'ONU met en garde la France.
__ Derrière le fiasco de l’EPR, les errements du Creusot sous la responsabilité de M. Bolloré et d’Areva.
Dans l’usine du Creusot, une gestion défaillante.
Le feuilleton continue, ainsi que les mensonges et les manipulations.
__ Les USA et leurs chères armes: un contrôle impossible? Une situation mortifère. Le désespoir de certains éditorialistes.
Mais qui est malade?
« Cet homme est malade, très, très malade », a (aussitôt) twitté Donald Trump, parlant non pas de lui mais de Stephen Paddock, l’auteur de la tuerie de masse qui a fait 58 morts et 527 blessés le 1er octobre à Las Vegas. Cinq jours plus tard, les centaines d’enquêteurs reconnaissent qu’ils n’ont pas la moindre piste quant aux motivations du tueur. Et l’inquiétude grandit : Paddock ne serait qu’une histoire américaine, illustration extrême de tous les maux d’une société engloutie dans la violence, les inégalités, écrasée par le poids des lobbies (lire ici la chronique de l’Américain Thomas Friedman). Qui est « malade » ? Les États-Unis.
La France n’est-elle pas « malade » elle aussi parce que devenue indifférente à nos libertés publiques ? Mardi a été adoptée dans le silence général la treizième loi antiterroriste en quinze ans. Et celle-ci inscrit dans notre droit quotidien les dispositifs d’exception de l’état d’urgence. Qui a bougé ? Les ONG, associations et autorités indépendantes : elles ont noté d’une même voix – ce qui est rare – combien ces dispositions étaient attentatoires à nos droits fondamentaux. Pour le reste, rien, silence radio : le texte a été adopté à une écrasante majorité.
Qui est « malade » ? La justice internationale. Cette magnifique promesse que fut la création de la Cour pénale internationale en 2002 est aujourd’hui trahie. Nos révélations toute la semaine sur les agissements du premier procureur Ocampo et l’équipe actuelle de La Haye achèvent de décrédibiliser l’institution (notre dossier ici). Certains faits que nous révélons pourraient être qualifiés de corruption ou de trafic d’influence.D’autres relèvent de grossières manipulations politiques. Déjà fortement critiquée, la CPI pourrait ne pas se remettre de ce qui est en train de devenir un scandale international.
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