On ne sait pas où elle va mais elle y va...
Elle y May du sien et a beau afficher en permanence un sourire inoxydable et de circonstance, elle part à la dérive.
Comme le pays, qui navigue à vue, dans le fog le plus complet
La scission va coûter cher, très cher. What a pity!
C'est l'improvisation la plus improbable dans le discussion de marchands de tapis à Bruxelles.
On s'aperçoit après coup qu' il n'y avait pas de plan, pas d'étude d'impact. Theresa avale son chapeau (qu'elle n'a pas, contrairement à la Queen) tous les jours, louvoyant entre les récifs dans cette dérive inédite, sans boussole ni horizon.
Peut-on encore faire confiance au fameux britisch pragmatisme pour tirer bénéfice de ce divorce non préparé. On commence à en douter, même au 10 Downing Street.
De concessions en concessions, elle plie le genou avec le plus grand flegme, dans une certaine "ambiguïté constructive" (sic),sourire aux lèvres. Une
Elle lâche une partie de la cargaison par dessus bord pour sauver le canot en péril.
Mais tout n'est pas perdu, malgré l'ambiance toxique et les humiliations.
L'ancienne banquière, fille de vicaire anglican, continue à ramer avec obstination dans les eaux tumultueuses de la Tamise, là où elle s'est mise.
Mais pour combien de temps? Aucun gage de succès.
Elle s'efforce, dans sa générosité, de retenir par la manche les ci-devant invités qui veulent aller voir ailleurs. L'herbe n'est plus si verte dans les compagnes anglaises.
De toutes manières, il va falloir passer à la caisse et peut-être subir une petite saignée dans l'industrie nationale qu'était devenue la finance depuis Marggie surtout.
. Mais Theresa n'est pas écossaise. Un certain Macron lorgne sur la City, dit-on.
Le feuilleton continue...
Certains broient du noir. Mais noir n'est pas toujours noir...même si certains parlent de dislocation des lambeaux de l'empire. A Buckingham Palace, le silence est de rigueur.
__L'Europe s'en remettra-t-elle, alors que le royaume a largement contribué à son ouverture néolibérale, tout en étant un petit contributeur mais un grand bénéficaire. Même Elisabeth, dans le besoin, en a profité. Mais que vont devenir ses chevaux?
Junker fait le gros dos dans les tractations byzantines en cours et se demande (peut-être) si la machine (le machin, aurait dit un certain général) va pouvoir repartir...
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