mercredi 17 janvier 2018

Contradictions

Entre idéaux et réalité...
                        ...La marge est parfois grande.
C'est ce que souligne le manifeste suivant.
    Un peu de logique et de cohérence ne nuit point, même si les problèmes sont parfois difficiles à régler quand on est au pouvoir, d'autant plus qu'ils sont aussi l'héritage d'une situation qui n'a jamais été correctement abordée, qui a fait l'objet d'une politique de gribouille, dans le cadre de la cacophonie européenne sur le sujet.
   On a affaire à une politique migratoire pour le moins floue, dans le cadre dans l'ambiguïté du "en même temps" et d'une stratégie de l'essuie glace.
    On occulte l’urgence et la nécessité qui ont poussé les gens à venir jusqu’ici. Certains s'en indignent, même au sein de LREM
   D'autres soulignent que aucun gouvernement n'avait été aussi loin "Début décembre, plusieurs associations quittaient la table de Gérard Collomb après avoir pris connaissance de sa circulaire. Révélée le 12 décembre, elle vise à recenser les migrants dans les centres d'hébergement d'urgence et à évaluer leur situation administrative grâce à l'envoi "d'équipes mobiles" d'agents de préfecture et de l'Office des migrations internationales (Ofii). L'objectif de cette circulaire: "Déterminer leurs conditions légales de séjour en France", les "informer sur leurs droits et les procédures applicables" et les "faire convoquer pour des examens de situation plus poussés en préfecture" -ultime étape avant de mettre en oeuvre les procédures d'éloignement.
    Mais cela ne se passe pas comme ça, à la Porte de la Chapelle comme dans la région niçoise.
      La vielle peur de l'étranger prend le dessus, avec ses fantasmes d'envahissement, alors que le problème n'affecte qu'une partie minime de la population totale et que nous somme bien en-dessous de certains pays voisins..
        Il s'agirait d' abord de satisfaire l'opinion publique.
   D'anciens immigrés disent leur réticence à accepter cette politique migratoire:"Rappelons-nous de même les intellectuels Jean-Paul Sartre et Raymond Aron, diamétralement opposés dans leur manière de voir le monde, le premier de gauche, le second de droite, le philosophe André Glucksmann, le médecin Bernard Kouchner, Michel Foucault, Yves Montand, le cardinal François Marty, le rabbin Josy Eisenberg, l'écrivain allemand Heinrich Böll se mobilisant en faveur des boat people fuyant le communisme au Vietnam et au Cambodge. 120 000 Vietnamiens et Cambodgiens seront accueillis entre 1975 et le début des années 1980 en France.
                         Une rencontre « inutile » : c’est ainsi que deux associations – Utopia 56 et l’Auberge des migrants – considèrent la venue d’Emmanuel Macron aujourd’hui à Calais, à la veille des débats parlementaires sur le projet de loi sur l’asile et l’immigration. Elles ne participeront donc pas aux rencontres entre le chef de l’Etat, les élus, les forces de l’ordre et les acteurs de terrain. Pour son double discours, humaniste dans les mots mais très sévère dans les actes, le président est de plus en plus critiqué, par les acteurs humanitaires, mais aussi de nombreuses voix intellectuelles et publiques, tels J.M.G. Le Clézio, Louis Gallois ou des responsables syndicaux – et jusque dans les rangs de sa propre majorité. En claquant la porte d’une discussion qu’elles estiment – au vu de leur expérience – falsifiée et perdue d’avance, ces associations prennent un risque (être accusées d’empêcher les échanges), mais refusent surtout de se prêter à un simulacre de dialogue et de servir d’« alibi » à des politiques qu’elles désapprouvent. Et gardent leur liberté d’agir chaque jour, aux côtés des exilés du Calaisis.
               Au nom de la régulation...
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