On peut se lasser du Nouvel An, ou plutôt de ce qu'il est devenu trop souvent dans nos sociétés marchandes et faussement festives, finalement souvent tristes, pour des raisons diverses, souvent pour les excès auxquels il donne lieu.
L'obligation de fêter devient une contradiction dans les faits. L'imagination a déserté la fête.
Certains , comme Antonio Gramsci en ont dénoncé les conventions stérilisantes... je déteste le nouvel an. Je veux que chaque matin soit pour moi une année nouvelle. Chaque jour je veux faire les comptes avec moi-même, et me renouveler chaque jour. Aucun jour prévu pour le repos. Les pauses je les choisis moi-même, quand je me sens ivre de vie intense et que je veux faire un plongeon dans l’animalité pour en retirer une vigueur nouvelle. Pas de ronds-de-cuir spirituels. Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation..."
[-Un avion passe devant une «super lune» le 14 novembre 2016 en Californie.-] |
La lune vient nous faire un cadeau rare.
Du spectacle de la nature, on ne se lasse jamais.
La compagne de notre terre ne cessera pas de nous faire rêver...
Elle nous souhaite BONNE ANNEE!
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