jeudi 13 décembre 2018

En même temps...

Au Sénat , l'Exit tax..
                            Pendant qu'à l' Elysée on lâchait du lest (certains disaient des miettes), au Sénat on faisait quelques concessions pour les plus fortunés. A bas bruit.
   Ça vaut le coup de s'exiler.
       Descendu de l'Olympe, Jupiter a daigné parler.
  En évoquant notamment le sujet brûlant de l'exode fiscal. Très vaguement.

 ..."promettant( plutôt) de lutter contre l’évasion fiscale des plus favorisés. Alors que sa majorité vient à peine d’adopter une nouvelle loi contre la fraude fiscale, le président a estimé, lors de son allocution, lundi 10 décembre, qu’il fallait « aller plus loin pour mettre fin aux avantages indus et aux évasions fiscales » :« Le dirigeant d’une entreprise française doit payer ses impôts en France et les grandes entreprises qui y font des profits doivent y payer l’impôt. »
     En même temps...au Sénat, comme par hasard, on allège les mesures concernant ce problème.
             Un timing étonnant.
  "...À 19h, la chambre haute du Parlement avait effectivement approuvé une mesure proposée par Emmanuel Macron au mois de mai dernier: la suppression, puis l'allègement de l'exit tax. Cette disposition, qui permettait de taxer à hauteur de 30% les plus-values réalisées via la vente d'actions par des Français riches et domiciliés à l'étranger, a ainsi été très largement assouplie. Au lieu d'être applicable pendant les quinze ans suivant le déménagement des citoyens concernés, elle ne l'est plus que pendant deux à cinq ans.   Un cadeau fiscal facilitant l'exil de certains de nos compatriotes les plus fortunés, comme l'ont regretté les sénateurs de gauche, qui ont tenté de faire barrage à la mesure défendue par la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher en déposant des amendements de suppression. Sans succès...."
        Certains ont eu peur. Enfin, un peu..
    Mais qu'ils se rassurent, ces annonces sont inapplicables.
   Mais ce n'est pas sans effets
  Certains en ont profité pour ironiser. L'occasion était trop belle. Il est encore facile d'"optimiser"
      Tout cela entre dans un contexte global.  Il n'y a pas que la fraude fiscale, parfois encouragée, il y a la fuite, parfois institutionnalisée.
         On s'étonnera après que les caisses de l' Etat soient comme un tonneau des Danaïdes....
   L'évasion exotique ne nuit pas, dirait-on. C'est devenu la routine du système.
        Xavier Harrel en avait déjà parlé longuement. Antoine Peillon aussi, de manière très  chiffrée.
                               Des révélations? Pas vraiment. Le client est roi, nonobstant P.Moscovici. (*)
      On va donc continuer à optimiser en rond, chacun pour soi.
               A Malte ou ailleurs__________________
_______________- (*) Nous nous engageons à prendre des actions pour parvenir à un système fiscal internatilanl  moderne et juste à l’échelle internationale. »
      Pour 2070?... C'est (pas) dans l'air...
                            ____La richesse cachée des nations
                                                                                   Nous sommes riches et nous ne le savons pas...

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