lundi 28 janvier 2019

Angela et Alexis

 La grande réconciliation?
                                           Ils se sont rencontrés.Est-ce à dire qu'ils ont réglé les problèmes?
    Une certaine presse tend à nous présenter les choses ainsi: le passé serait oublié, l'absolution donnée, Athènes serait enfin sortie du pétrin, grâce à ses efforts surhumains et exemplaires.
    Elle serait sauvée, tirée d'affaire, grâce à la troïka et la purge imposée, surtout sous l'impulsion de Berlin et de son impitoyable ministre Schaüble, depuis congédié.
        Angela est venue dire sa reconnaissance à l'ambigu Tsipras. Surtout d'avoir surtout sauvé les banques...allemandes, entre autres. Comme certains le reconnaissent au FMI.
    Une nouvelle sainte alliance serait maintenant créée.         Sous haute tension quand même.
       Les voilà ami-ami.
    L'élève a été bien obéissant. Mais à quel prix!
 Si, sur un point ou sur un autre, il y eu quelques améliorations, la précarisation et le chômage atteignent encore des sommets.
  La majorité de la population est exsangue.Devenue fataliste, elle survit comme elle peut.
Et rien n'est résolu sur le fond. Surtout pas la dette, l'objet principal du délit.
    On a oublié l'origine de la crise
  A part ça, tout va très bien, Madame la Chancelière...
          Non, la Grèce n'est pas "sauvée", même s'il elle va un peu moins mal après avoir été obligée de brader ses bijoux de famille.
   Il a fallu passer sous les fourches caudines des règles européennes, dont Giscard faisait le pari qu'elle pourrait les suivre malgré les profondes disparités en matière économique.
     Les tensions restent fortes et le problème de la dette ne sera jamais résolu,ce qui ne soucie pas les banquiers.
         La potion imposée n'a eu que peu d'effets.Malgré quelques signes positifs, on est loin du compte.
     Un étalement de la dette est obtenu, certes, mais rien n'est résolu et les banques vivent des jours heureux.
       Le temps fait oublier un processus complexe et une histoire plus compliquée que celle que l'on raconte aujourd'hui.
_________________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire