Au Brésil, ça commence fort!...
Comme annoncé..Comme redouté.
Le séisme était attendu et risque de durer.
Mais pour combien de temps?
On a déjà vu des dictatures durer trop longtemps, en Amérique Latine comme ailleurs.
Ça commence à cafouiller et à réagir dans divers milieux, mais il ne faut pas trop vite s'en réjouir. Dès que tout le pouvoir sera entre ses mains, le nouveau dictateur imposera son empreinte, même au sein de l'armée.
Les "libérations" annoncées ne semblent pas faire l'unanimité.
Mais peut-on parler d'un début raté?
En tout cas, en matière économique, le maître de Brasilia fait du Pinochet: comme lui, à l'aide de son mentor, il appelle près de lui les Chicago Boys, ces enfants de Friedman et de Hahek qui savent si bien diffuser la bonne parole de l'ultralibéralisme le plus pur. Le darwinisms social est de retour.
Ce qui explique l'optimisme des marchés et le soutien des grands propriétaires terriens qui prospèrent dans le Matto Grosso et ailleurs.
On soupçonnerait même certains géants de la distribution d'avoir apporté leur appui financier.
Logique, comme au Chili autrefois, comme le Reich à une autre époque. L'argent, le nerf de la guerre, attend un ascenseur rentable, qui sache donner libre cours aux affaires et mettre au pas toute opposition possible. Le "dégagisme" n'explique pas tout.
L' Amazonie va souffrir.
Mais aussi les femmes, surtout si elles sont noires.
Le racisme se décomplexifié, comme les formes d'ostracisme.les plus éculées.
Le reste suit, comme promis.
Malgré les résistances prévues, elles risquent vite l'échec, si elles en restent aux classes populaires.
Mais pourquoi les pauvres votent-ils parfois à droite, se mettant en situation de servitude volontaire?
La pression de l'évangélisme triomphant et mercantile, fidèle soutien du régime et épousant ses thèses, n'explique pas tout,
Sur quoi débouchera le naufrage annoncé?
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Une résistible ascension.
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