On ne l'attendait pas là.
Lui, le pape-à-part, le pasteur moderne autoproclamé, qui faisait trembler la Curie et dérangeait les puissants. Du moins en parole.
Lui, le pape-à-part, le pasteur moderne autoproclamé, qui faisait trembler la Curie et dérangeait les puissants. Du moins en parole.
Faute de volonté, de moyens et d'appuis au sein d''une institution d'un autre âge, avec ses rites, ses pratiques désuètes et ses perversions récemment mises au grand jour, il semble vouloir jeter la sainte éponge.
Visiblement on lui met des bâtons dans les roues de sa papamobile.
L'impuissance et les vieux mythes l'amènent à avoir recours à une force supérieure maléfique, assez tardivement imposée dans la tradition ecclésiale, l'ange déchu de la Genèse, le grand Satan, le grand rival.
Les vade retro ne suffisent pas et le pire s'explique par l'action de celui qui sait se faire oublier et fait obstacle aux forces du bien.
Et voilà revenu le Mal personnalisé, auquel il est difficile de résister. Un bla-bla pastoral de la pure tradition; lorsque qu'en chaire vitupéraient les curés de campagne dénonçant toutes les perversions de leur époque. On attendait de François, un peu formé aux sciences sociales et notamment à la psychanalyse, un discours différent. On connaît une peu mieux les ressorts de la pédophilie au sein d'une Eglise qui tient au célibat des prêtres, tardivement imposé, comme à un dogme.
Il fut une époque - et il en reste des traces- où le diable, quelle que soit la forme de croyance qu'on lui accordait, était déclaré la source des différents maux qui pouvaient accabler l'humanité. Aussi bien physiquement (la maladie, par exemple) que moralement, comme la violence ou la perversité.
Pauvre démon! Qu'est qu'on lui a mis sur le dos! à commencer par la grosse bêtise de nos premiers parents, qui ne nous ont pas légué le meilleur...
On pensait François un peu plus sensé.
Sont-ce les récentes affaires de pédophilie jusqu'au plus haut niveau de la hiérarchie qui lui donne des boutons.
C'est pas eux , c'est le diable. Prions mes frères!
Après les silences coupables, voilà l'ultime recours, qui n'est pas le premier. Un diable bien commode finalement. Bernanos s'y reconnaîtrait.
C'est lui qui agit en sous-main, celui qu'on appelait le Malin.
Qu'en pensent les victimes?...
Au diable le démon!
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