vendredi 31 mai 2019

Hibernata

Trésors des glaces.
                       On ne sait s'il faut s'en réjouir ou non, mais le réchauffement climatique aurait du bon.
   On le sait et on s'en inquiète, les glaciers reculent un peu partout, la banquise se réduit peu à peu et les zones de neige dites éternelles le sont de moins en moins.
     Bien des raisons de se faire du souci.

    Mais pour les archéologues, c'est un âge d'or qui arrive. C'est le début d'un champ d'exploration inédit qui s'offre à eux.
     L archéologie glaciaire, voilà une nouvelle spécialité qui connaît des jours heureux.
«Une nouvelle discipline scientifique l'archéologie glaciaire– récolte et étudie ces vestiges, souvent en matériaux périssables et exceptionnellement préservés par congélation», précise Pierre-Yves Nicod, commissaire de l'exposition «Mémoire de glace: vestiges en péril» qui s'est tenue récemment au Musée d'histoire du Valais, en Suisse. Elle a offert aux yeux du public une sélection d'objets préhistoriques et historiques du Néolithique au XXesiècle, découverts sur les glaciers alpins...."
      Mais pas seulement dans le massif alpin.
   Des pans nouveaux de découvertes de toutes sortes s'ouvrent, qui pourraient bien renouveler certaines questions historiques en suspens.
    L'homme a laissé des traces partout, souvent là où on l'attendrait le moins, à la faveur des changements climatiques.
    Pas seulement dans les Alpes ou dans le Yukon.
  Mais il faut faire vite. Les découvertes sont d'une extrêmes fragilité et d'une grande volatilité.
 Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
On embauche, pour de fantastiques découvertes.
           Homo hibernatus, ce n'est pas du cinéma...
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