dimanche 12 janvier 2020

De tout

__ Retraites: détournement.

___Piratage.


__ Deutsche Autos en crise.


__ Déni inégalitaire.


__ Boeing boeing.


__ Nouveau pas vers la privatisation.


__ Les ruses de Philippe.

__ Radars profitables_  Machines à cash.
                                               



     Les caméras du collectif de journalistes Extra Muros, qui tentent de s’introduire dans le très secret Centre de traitement des amendes de Rennes (radars automatiques, PV électroniques...), sont invitées à rester dehors. Seuls le député François Ruffin, qui jouait le rôle de sauf-conduit, et un journaliste de l’équipe, visiblement pris pour l’un de ses collaborateurs, pourront pénétrer dans ce bunker que la directrice du site leur fera visiter au pas de course. Ils livreront leurs impressions face caméra à la sortie de l’usine à PV, qui débite plus de 90 000 contraventions par jour. Cette séquence qui ouvre ce Radar, la machine à cash, est pour le moins éloquente : l’État n’aime pas trop qu’on mette le nez dans un business ultra juteux. En 2018, les radars automatiques ont fait entrer dans ses caisses quelque 860 millions d’euros. La troisième « meilleure année » depuis l’apparition de ces boîtes grises sur nos routes en 2003, et ce malgré les « nombreuses dégradations » attribuées aux Gilets jaunes. Le hic, c’est que ce lucratif marché est essentiellement opéré par des sous-traitants privés – fabrication des radars, informatique, affranchissement des PV, etc. –, où les mises en concurrence se révèlent parfois biaisées et les surfacturations fréquentes.​​​  



          __Le feu et l'arbre                               Les fumées des gigantesques incendies qui ravagent l’Australie depuis près de quatre mois engloutissant plus de dix millions hectares de forêts ont atteint cette semaine le ciel du Chili et de l’Argentine, 12 000 kilomètres plus loin.
    Le premier feu de l’histoire se serait consumé il y a environ 420 millions d’années, assure le géologue Andrew C. Scott qui étudie l’histoire du charbon depuis quarante ans. Cependant précise-t-il dans son livre Burning Fire, la végétation était rare à cette époque et les incendies ne devaient donc pas être très importants. Les grands feux de forêt dateraient d’il y a 350 millions d’années. Du charbon retrouvé en Irlande laisse à penser que les flammes auraient alors ravagé une surface équivalente à celle des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg réunis
     C’est lors de l’ère du Permien, il y a 250 à 300 millions d’années, que le feu a vraiment pris ses aises, assure Scott. L’étude de couches de charbon datant de cette époque en Sibérie et en Antarctique montre que les incendies étaient alors particulièrement fréquents et intenses, plus qu’aujourd’hui. Le feu a peut-être même alors joué un rôle dans la plus importante extinction de masse de l’histoire de la Terre. 95 % des espèces vivantes ont disparu à la fin du Permien.
     Les causes de cette catastrophe font encore débat. Mais il semblerait que la Terre se soit brutalement réchauffée. Scott souligne qu’il n’est pas possible de savoir si les méga incendies survenus à cette époque sont la conséquence ou une des causes de ces bouleversements. Mais il suppose que de gigantesques feux auraient recouvert de cendre de grandes surfaces enneigées ou glacées. Ces étendues blanches qui renvoyaient les rayons solaires, une fois noircies, se sont mises à les absorber et donc à fondre, conduisant peu à peu au réchauffement de la Terre.Pour le feu lui-même, l’extinction de la fin du Permien a changé la donne : la baisse du niveau d’oxygène dans l’atmosphère et le peu de flore survivante ne lui a plus permis des s’embraser aussi puissamment qu’avant.
                                                            _______________________________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire