Mobilisation générale!
Un discours disruptif, presque churchillien. Un esprit quasi rooseveltien...
Pour une fois, Jupiter ne s'est pas égaré en discours généraux et creux, en considérations superfétatoires , en allusions déplacées... On peut lui rendre cette justice.
Faire nation: une formule qui était devenue désuète. En attendant la rupture.. (à préciser plus tard)
Même si certaines mesures annoncées peuvent être discutées, il faut dire que les mots étaient pesés, à l'issue d'un conseil de guerre où il a fallu trouver un compromis difficile entre des exigences parfois contradictoires et godiller sans boussoles vers un horizon plus qu'incertain.
Entre scientifiques et politiques une synthèse boiteuse fut trouvée. Pour l'instant. Entre la rigueur italienne et le laxisme (relatif) d'autres pays.
Ne pas laisser s'effondrer un pays dans une crise vicieuse. Injecter des fonds, même à perte en apparence. Cela ressemble un peu au travail de titan d'un Roosevelt confronté à la spirale d'une crise majeure, à l'aide d' d'audacieux conseillers ...Quel qu'en soit le coût. Le pire serait de mégoter.
Mobiliser toutes les forces contre l'ennemi insidieux sans tarder, un peu comme le pari de Winston, promettant sang et sueur en 1940 face à une force jugée supérieure..
Il a même parlé d'Etat-Providence!...Un gros mot en Macronie. Inadvertance ou miracle à l'Elysée?
Les comparaisons s'arrêtent là.
Le docteur Macron a-t-il changé? IL faut espérer que ce n'est pas seulement par opportunisme. Il dit faire de la santé une priorité, un service public fondamental. La vie avant la spéculation. Ce n'est plus une charge, comme on l'a trop souvent entendu dans les discours néolibéraux en vogue jusque là. Mais pas d'allusion aux dégradations de notre système de santé, malgré quelques beaux restes, contrairement au RU où par économie on ne soigne plus lourdement à partir de 70 ans (dialyse, par ex.), contrairement aux USA, où plusieurs dizaines de millions de personnes sont sans couverture médicale, ou si peu.
Les infirmières auraient aimé ne serait-ce qu'une allusion à leur légitimes et anciennes revendications. L'épuisement s'installe.Il faut sauver l'hôpital, malade d'une gestion de comptables myopes.
Espérons que le docteur Marcron ne s'est pas contenté de mettre des habits neufs de circonstance.
Le virus sournois qui nous guette est aussi politique. Plusieurs milliers de milliards de dollars en dépenses militaires de par le monde..
Quoi qu'il en coûte! a-t-il dit... On lui rappellera. Par delà la rhétorique. On verra demain...
En attendant
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