HORIZONS ET COUPS DE COEUR (ou de gueule)

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mercredi 8 avril 2020

La Bourse ou la vie

Penser l'après crise
                           Un exercice compliqué, étant donné le caractère inédit et soudain de l'événement, les multiples inconnues qui se présentent, dans un processus encore en marche et dont on n' entrevoit pas la fin, même si elle devra bien avoir lieu.
    Mais dans quelles conditions?

  Les économistes de service sont en plein désarroi. L'anticipation n'est pas le point fort dans cette discipline, qu'on a déjà prise en flagrant délit d'erreur au pires moments de l'histoire. Seuls trois ou quatre avaient vu venir la tempête financière de 2008.
  Certains ont pourtant une approche prudente et nuancée en ce qui concerne le "monde d'après", comme Gaël Giraud, qui pointe les questions que nous devrons affronter dans X mois.
  La sortie du confinement ne sera pas celle d'une crise déjà annoncée auparavant, pas seulement par lui. A moins que...une nouvelle forme de capitalisme commence à émerger sous le choc et que les engagements d'Etat ne soient pas seulement circonstanciels, juste pour sauver le navire en perdition. La nécessité de nouvelles formes de souveraineté contre une mondialisation devenue folle ainsi qu'un retour à une finance contrôlée et orientée vers les besoins urgents et vitaux engageant l'avenir au lieu de se perdre dans des spéculations générant inégalités croissantes et risques de crise à répétitions.
   La politique ne se fait pas à la corbeille, disait De Gaulle. L'avenir de l'humanité non plus, où le long terme est la dimension essentielle.
 On parle de nouveau capitalisme. Dans quel sens? Une mutation ou un ravalement de façade? Les propos ne sont pas toujours clairs. On a entendu certains après 2008 parler de changements radicaux et raisonner comme avant après le tourmente, comme si ce n'était qu'épisodique, comme si les crises faisaient partie naturellement du système..
  On a beau poser les bonnes questions, encore faut-il trouver les solutions de fond. Ce qui ne pourra vraiment se faire qu'au niveau international. La Bourse suit pour beaucoup la logique économique, celle que les Etats tolèrent ou encouragent. Si les postulats du néolibéralisme, hérités de l'école de Chicago, ne sont pas mis en cause, on a peu de chances que certains espoirs d'aujourd'hui portent leur fruit.  Quoi qu'il en coûte, disait-il...
   Un monde différent, certes, mais lequel? Celui où la finance devienne un outil au service des hommes, de tous les hommes, de la vie, au service des biens essentiels à la vie. 
 Reste aux économistes et aux décideurs, mais pas seulement, à en dessiner les contours et les exigences. Et de s'y tenir.
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Etienne Celmar at 10:02

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